dimanche 27 juin 2010

Maman prend la parole



Nous avons dû laisser Charlotte aux bons soins de ma soeur JAR pendant un long 10 jours. Encore une fois, comme en avril dernier. Mais avec ma soeur, je la savais entre de très bonnes mains et qu'elle serait bien traitée.

Charlotte est mon premier chat, dans la multitude que j'ai eus dans ma vie, à nous témoigner autant de joie quand nous revenons d'une longue absence. Habituellement, les chats nous accueillent avec indifférence, comme si notre retour ne changeait strictement rien à leur vie. Mais pas Charlotte. Elle n'est pas comme ça.

Quant nous sommes arrivés hier, elle était dehors. Elle m'a entendu à travers la porte patio ouverte, et s'est mise à miauler. J'ai donc été la rejoindre en m'approchant lentement. Sur le coup, elle me regardait avec une certaine méfiance je dirais, comme si elle n'était pas tout à fait certaine que c'était moi. Il y avait aussi le fait, je crois, qu'elle désirait rester dehors, que je ne la fasse pas entrer. Je me suis donc arrêtée et je la regardais tout en lui parlant. Et là, elle m'a finalement reconnue. Elle a trottiné vers moi en poussant de petits miaulements et est venue sur le trottoir se trémousser de tous bords tous côtés pendant que je la flattais. Elle était aux anges! Je l'ai prise dans mes bras et immédiatement, elle est venue sentir mon nez comme pour me souhaiter la bienvenue en langage corporel de minou.

Je l'ai détachée pour la faire entrer dans la maison. En la posant par terre, je lui ai dis que papa était là, à la porte d'entrée. Elle a trottiné vers lui, sa brassière sur le dos, et son père s'est mis à lui parler et à lui frotter les fesses comme il le fait toujours en signe d'affection. Elle se laissait faire, et se frôlait sur ses mains. Elle lui a également senti le nez en grimpant sur une petite table tout près.

Mais ce qui nous a fait chavirer le coeur, c'est que pendant que nous nous préparions pour aller au lit, elle a grimpé sur notre lit, aux pieds, et elle a commencé à se laver. Jamais au grand jamais elle ne va sur notre lit quand nous n'y sommes pas. Je me disais qu'elle sauterait en bas du lit une fois que nous serions couchés, mais non. Elle y est restée jusqu'à ce que nous étions presque endormis, un peu comme si elle nous gardait ou veillait à ce que nous ne partions pas de nouveau. Cela m'a gonflé le coeur de tendresse et d'amour pour cette petite boule de poil. Elle s'était vraiment ennuyée de nous. Elle nous le démontrait de cette façon.

Et ce matin, elle me l'a encore démontré en venant se coucher avec moi, dans mes bras. Elle ne fait ça que vraiment très très rarement. Elle est demeurée avec moi pendant près de deux heures jusqu'à ce que je me lève. Et elle y serait demeurée encore si je ne m'étais pas levée. Elle ne voulait plus me laisser. Elle avait besoin de se coller sur moi, de me lécher les doigts, la main, le bout du nez.

Notre petite Charlotte d'amour, même si elle était entre de merveilleuses mains, s'est ennuyée de nous comme c'est pas possible! Si elle était de race canine, nous pourrions l'emmener avec nous. Mais un chat, ça n'aime pas la voiture autant. Il nous est donc impossible de le faire. Mais ça nous donne l'occasion, à notre retour, de recevoir des témoignages de grande affection et d'amour de notre petite Charlotte.

Elle m'a bien gentiment prêté son blogue ce matin pour que je puisse exprimer mes sentiments. Je lui recède donc la place.

samedi 12 juin 2010

Je porte une brassière

Maman me taquine en me disant que tout comme elle, je porte une brassière. Elle fait, bien évidemment, référence à l'attelage que je dois porter quand je vais dehors. C'est vrai que ça y ressemble en quelque sorte. Je dois le porter sur mon dos, comme elle, et il sangle ma poitrine. La seule différence, c'est que pour moi, en plus, il entoure mon cou. Et c'est aussi fatiguant l'un que l'autre. Quand j'entre dans la maison et qu'elle me l'enlève (ben, papa ou maman en fait, dépendamment de qui me fait entrer), c'est toujours un immense soulagement. Je me sens tellement légère et libre de mes mouvements! J'aimerais ne plus avoir à le porter. Papa en parle parfois, mais maman ne veut rien savoir! Elle exige que quand je vais dehors, j'aie mon attelage! Je pense que maman veut tout simplement que je sois comme elle. Je suis sa fifille, donc je dois porter moi aussi ma brassière! Pas drôle vous savez la vie de fille!