mercredi 24 novembre 2010

Très collant ces affaires là

Je vous jure que des fois j'ai le don de me mettre la face où je n'ai pas d'affaire! Je suis entrée sous l'établi de mon père se trouvant dans la remise extérieure, et devinez ce qui me collait tellement dans la face que je ne voyais presque plus rien? Vous devinez? Non? Et bien, c'était des toiles d'araignées! Mon père a dû m'aider à m'en débarrasser, car je n'y arrivais pas moi-même tant j'en avais! Mais c'est que c'est collant en pas pour rire ces affaires là! Sans le vouloir - et je m'en serais bien passé aussi - j'aurai fait un petit ménage sous son établi!

dimanche 31 octobre 2010

Ils ont ENFIN compris!!

Ouiiiiii!!! Ils ont enfin compris que je n'étais pas chatte à être attachée au bout d'une corde bien longtemps! Ca leur aura quand même pris deux ans avant de comprendre! Mais j'ai fini par gagner mon point! Comme j'arrivais presque toujours à me débarrasser de cette mausus de brassière quand j'étais attachée dehors, ma mère a décidé de m'essayer à me laisser en liberté complète. Ca fait maintenant au moins 5 jours que je peux aller dehors libre comme l'air!!! Je suis tellement heureuse maintenant! Plus de brassière à supporter sur mon dos, et plus besoin d'attendre que mes parents soient prêts à venir m'attacher dehors. Maintenant, ils n'ont qu'à ouvrir la porte et hop!..., à moi la liberté! En plus, j'en suis certaine, mes parents sont bien contents de ne plus avoir à endurer mes miaulement insistants et stridents!

Je ne m'éloigne pas trop quand même. Je reste dans ma cour arrière la plupart du temps, mais il m'arrive de sauter la clôture de temps à autres pour traverser chez un des voisins. Mais sans plus. Je ne pars jamais longtemps. Ma mère qui est toujours insécure de me savoir seule dehors comme ça, m'appelle régulièrement pour que je montre le bout de mon museau. Quand elle me voit, c'est le soulagement complet et avant qu'elle ne m'appelle de nouveau, si elle ne me voit pas, il peut s'écouler un bon 30 minutes. Ca ne me dérange pas qu'elle le fasse, car je suis trop heureuse d'être lousse et en liberté. Si ça ne prend que ça pour que je puisse conserver ma liberté, alors pas de problème. Je vais le montrer mon museau aussi souvent qu'elle le voudra.

Maintenant que la neige est arrivée, je ne reste pas aussi longtemps, car c'est froid en mausus pour mes petites pattes! Ca me prendrait des petites bottes pour me garder les pattes au chaud et, pourquoi pas, un petit manteau? Tiens! Je crois que je vais demander ça à mes parents pour Noël!! Comme ça, je serais encore plus visible dans la neige, en plus d'être au chaud! :-)

samedi 9 octobre 2010

Liberté, quand je te tiens

J'ai ENFIN connu ce que c'était la totale liberté!! Et en plus, sans brassière!!! Youhouuuuuu

J'ai réussi à me l'enlever à l'aide du treillis entourant le patio. Ayant en plus le talent d'Oudini, hop! me voilà libérée!

J'ai, par contre, donné des sueurs froides à ma mère, mais elle aurait dû me faire confiance. Il n'était pas question que je parte pour toujours, mais bien que je fouine un peu aux alentours, que j'aille explorer ce qui entoure mon territoire. Je l'ai fait pendant près de trois heures. Trois heures de liberté totale, vous imaginez? Qui ne rêverait pas à cette chance extraordinaire? Enfin, j'ai pu faire comme mes compatriotes à quatre pattes que je vois passer aux alentours de chez-moi à toute heure du jour et de la nuit, sans brassière les chanceux! Et ce fut FANTASTIQUE!

Mais, car oui il y a un mais, comme je suis très peureuse, je n'ai pas exploré autant que je l'aurais voulu, et je ne me suis pas trop éloignée non plus de mon propre territoire. Je n'ai même pas répondu aux appels de ma mère qui me cherchait partout. Je l'ai vu et entendu passer dans la ruelle derrière la maison, revenir par la rue et se rendre dans l'autre ruelle se trouvant derrière la maison de nos voisins d'en face, pour ensuite revenir encore une autre fois dans notre ruelle. A chaque fois, je n'ai pas répondu à son appel. De un, parce que je voulais rester encore en liberté et explorer, et de deux, parce que je suis tellement peureuse que je n'étais pas certaine que ce n'était pas quelqu'un d'autre qui se faisait passer pour ma mère et qui n'aurait eu qu'une seule envie, celle de m'amener et de me faire cuire dans une grosse marmite!! Juste à y penser, j'en tremble! Maman me dit souvent que j'ai beaucoup trop d'imagination et que c'est pour ça que je suis aussi peureuse! Je rougis un peu, car je crois qu'elle n'a pas tout à fait tort.

C'est justement ma peur qui m'a fait revenir dans ma cour. J'ai passé sous la porte se trouvant directement dans la ruelle. Maman, qui était assise à côté des portes patios, m'a vue immédiatement. Elle était tellement inquiète pour moi. Elle avait peur de la marmite elle aussi, et des gros chiens. Inutile de vous dire qu'aussitôt qu'elle m'a vue, elle s'est littéralement garochée dehors pour venir me chercher. Je n'ai pas trop résisté à ma capture, car j'avais peur, j'avais faim, soif et j'étais épuisée par tant d'émotions.

On est quand même bien à la maison non?

dimanche 12 septembre 2010

Visiteur indésirable (mise à jour)

Il faut que je vous raconte. Vous savez, ma fameuse visiteuse indésirable, et bien, je ne la vois plus du tout du tout maintenant. Elle ne met plus la patte dans ma cour!

Après mon billet à ce sujet, elle est revenue à une couple de reprises par la suite. Mais la dernière fois qu'elle a osé le faire, ma mère a vu rouge je pense. De voir une intruse qui osait s'introduire ainsi chez-moi et venir me narguer et troubler ma paix, l'a mise en rogne. Et par expérience, je peux vous assurer qu'il ne faut pas mettre ma mère en rogne. N'essayez même pas, je vous le conseille.

Donc, cette fameuse journée, elle vient vérifier que je suis ok sur mon territoire, et elle aperçoit l'intruse tout près de moi qui s'apprêtait à m'attaquer! Elle est sortie dehors en trombe, a ramassé le balai qui traînait à côté de la porte extérieure et est accourue vers l'intruse, le balai haut dans les airs. Quand l'intruse l'a vue, elle lui a craché au visage (l'effrontée!) et lui a fait face. Ma mère ne s'est pas laissé influencer par cette petite impolie, et lui a mis le balai au derrière! Juste un petit coup, car ma mère aime quand même les animaux et ne leur ferait pas de mal, même aux petites intruses comme elle. Cette dernière n'a pas demandé son reste et a glissé son corps sous la clôture pour se réfugier chez notre voisine. Ma mère a approché son visage des barreaux de la clôture, et la petite culotté, de l'autre côté, lui a encore craché au visage! Ma mère a sorti son visage le plus mauvais et lui a montré les dents en grognant comme une lionne!! Oui oui, je vous assure qu'elle a fait ça! J'en revenais pas moi-même! L'autre a eu tellement peur, qu'elle a déguerpi à toutes pattes! hahaha Bien bon pour elle!

Depuis cet épisode, elle n'a jamais osé remettre la patte dans ma cour! Quand elle traverse dans la cour de notre voisine, elle le fait en gambadant, et ma mère lui a même fait peur de nouveau un jour, quand elle était assise en avant de la maison et qu'elle l'a vue passer, elle lui a fait un "pshittt" bruyant, et l'autre s'est enfuie à toutes pattes!

Depuis, je ne l'ai jamais revue. Je crois qu'elle a réellement eu peur de la lionne qui sommeille en ma mère. Elle l'a réellement prise pour un animal sauvage! hahaha

Je suis fière de toi maman, et avec toi à mes côtés, je ne crains plus rien!

samedi 14 août 2010

Visiteur indésirable

L'autre matin, j'ai eu droit à une visite tout à fait inattendue et tout à fait indésirable! Je me trouvais à l'extérieur, sur mon minuscule territoire (pas si minuscule que ça que ma mère me dit)! Bon ok! Sur mon immense territoire. Soudain, j'ai vu apparaître, de sous ma clôture, un autre quadrupède de mon espèce!! Pour la couleur, je ne pourrais pas vous dire, car je n'arrive pas à les distinguer. Tout me semble de la même couleur pour moi. Enfin! Ce n'est vraiment pas important!

Mais ce qui est important, c'est que ce félin indésirable se trouvait sur MON territoire!! Oh non! Pas question! C'est MON territoire, et je ne l'avais pas invité celui-là. En fait, ce n'était même pas un mâle (soupir), mais une femelle!! Encore pire!!!

Elle s'est approchée de moi lentement. J'ai commencé à dresser mes poils, à faire le dos rond et à gonfler ma queue comme un écureuil. Je me préparais à la bataille qui s'ensuivrait inévitablement. Si tu penses t'en sortir comme ça, mademoiselle je ne sais qui, tu as frappé à la mauvaise porte. Tu vas voir de quelle patte je me chausse... ou quelque chose comme ça!

Je me suis donc approchée à mon tour très lentement, comme dans un film au ralenti. Un grondement est sorti de ma gorge. Un grondement sourd, menaçant. Ça ne l'a pas arrêtée. Elle a continué à avancer vers moi. Ah ouin? C'est comme ça que tu prends ça? Tu te prends pour la boss de MON territoire? Tu vas voir ce que tu vas voir!

Sans plus attendre, malgré l'entrave de ma brassière et le fait que j'étais attachée (comme toujours, quand je suis dehors), je lui ai sauté dessus en poussant des cris de panthère noire!! Ma mère, qui était encore couchée, car il était très tôt le matin, dira à mon père quelques minutes plus tard, qu'elle avait eu l'impression d'entendre des enfants se lamenter!

Je vous dis que ce ne fut pas long que mon père s'est retrouvé dehors à son tour, se demandant ce qui se passait. La mademoiselle sainte nitouche s'est détachée de moi pour se coller près de mon père. Hey oh! C'est MON père! Ote-toi de là!! Je me suis donc précipitée vers elle en poussant un miaulement tonitruant, et elle a déguerpi à toutes pattes sans demander son reste!

Asta la vista baby!!



vendredi 6 août 2010

Je fais une chatte de moi

Après avoir passé quelques jours à l'intérieur, bien à l'abri, en sécurité, j'ai décidé de faire une chatte de moi et de prendre mon courage à deux pattes! J'ai demandé à ressortir à l'extérieur, sur mon petit territoire, qui me convient bien finalement.

La première fois que j'y suis retournée, j'y suis à peine restée 20 minutes. Ensuite, j'ai entendu un bruit que je n'aimais pas, et j'ai commencé à paniquer!! Mais comme mes parents me surveillaient de près, je n'ai pas eu à tirer sur ma corde comme une folle trop longtemps! Ils m'ont fait entrer rapidement.

La deuxième fois, j'y suis restée un peu plus longtemps. Mais j'étais encore bien craintive. Et après quelques jours, j'y suis restée encore un peu plus longtemps. Mais je demeure peureuse. Les bruits me font peur, surtout ceux de gros camions travaillant pas loin de chez-moi. Mais au moins, je sors un peu! Je prends de l'air, et quand je n'arrive plus à me contrôler, je tire sur ma corde près du patio, et mes parents viennent me chercher tout de suite.

Espérons qu'aucun autre événement inattendu ne viendra me donner encore plus la frousse de l'extérieur!!

dimanche 1 août 2010

La peur au ventre!

Cette semaine, je me suis détachée à trois reprises! J'y suis arrivée en tentant de me faufiler par le treillis sous le patio. Mais rassurez-vous, ce n'était vraiment pas volontaire de ma part, malgré ce que pouvaient en penser mes parents au début! Oh non! Si je me faufilais à cet endroit, c'était parce que j'avais peur! J'avais une peur atroce au ventre! Pourtant, je suis toujours sur mon territoire, à l'arrière de la maison. La cour est toujours clôturée, mais j'ai peur! Je n'arrive plus à me contrôler! Depuis quelques jours, j'entends un jeune chien se lamenter. Je ne sais pas où il est, mais je sens qu'il n'est pas loin de la barrière de la clôture, car c'est par là que je l'entends se lamenter! Il me donne la trouille! J'en tremble à chaque fois! Et quand il commence à se lamenter, moi, tout ce que je veux, c'est rentrer dans la maison. Mais mes parents ne m'entendent pas toujours, surtout quand les portes patios sont fermées. Donc, je dois me trouver par moi-même un endroit où me cacher, et le seul endroit sécuritaire que j'ai trouvé, est sous le patio. Mais à chaque fois, j'arrive à me détacher. Mon attelage reste pris dans le treillis et à force de me démener comme un beau diable pour me trouver une cachette au plus vite, c'est là que j'arrive à me débarrasser de cette brassière! Mais au lieu d'en profiter et d'aller courir la galipotte, j'ai tellement peur que je n'ai qu'une envie, que maman me fasse rentrer dans la maison, et vite à part ça!

La première fois qu'elle m'a vue passer devant les portes patios, elle n'en revenait pas que je me sois détachée, et ne comprenait pas comment j'avais fait et pourquoi je l'avais fait. Elle a ouvert la porte patio, et je me suis empressée d'entrer dans la maison. La deuxième fois, elle était aussi perplexe et n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Mais elle a commencé à lire dans mes pensées, et a compris que j'avais peur. Mais elle ne savait pas pourquoi. Elle connaît mes peurs usuelles, et aucune de celles-là n'étaient survenues pendant le laps de temps où j'avais été à l'extérieur. La deuxième fois, elle m'a fait entrer par la porte patio comme la première fois, mais cette fois, elle est sortie dehors pour tenter de comprendre le pourquoi de mon angoisse. Au même moment, elle a entendu ce chien se lamenter très fort. Mais elle n'était pas encore certaine qu'il était la cause de ma panique! C'est à la troisième reprise que ses soupçons sont devenues des certitudes. Quand elle a tenté de reproduire les lamentations du chien, elle a vu mon affolement. Elle a compris que ma peur provenait de là! Et depuis, j'ai peur de sortir dehors à cause de ce jeune chien qui n'arrête pas de se lamenter. Il se sent seul, il a peur lui aussi et il veut que ses parents le fassent entrer dans leur maison, mais soient ils ne sont pas là, soient ils ne s'en occupent pas. Une vraie vie de chien! Et moi, ben, je vais commencer à faire une vraie vie de chat... d'intérieur si ça continue!

jeudi 8 juillet 2010

J'aime les hauteurs!

Depuis quelque temps, j'ai pris l'habitude d'aller me coucher dans les hauteurs. Pendant que mes parents étaient partis en vacances, j'avais découvert que je pouvais monter sur le dessus du garde-robe de l'entrée. Et depuis, j'y allais régulièrement soit pour regarder mes parents de haut (enfin, c'était mon tour!), soit pour me cacher, pour espionner à l'insu de tout le monde et enfin, pour m'y coucher.

Mais depuis que mes parents ont changé les meubles de place dans le salon et qu'ils ont déménagé la grande et grosse bibliothèque près de l'entrée, devinez maintenant où je vais tout le temps maintenant? Sur le dessus de cette dernière! Pour y arriver, je grimpe tout simplement sur le dessus du garde-robe de l'entrée et ensuite je saute sur la bibliothèque. Je vais même vous montrer des photos à la fin de ce billet. Mais ma maman n'aime pas ça que j'aille là, car pour en redescendre, je ne fais pas le chemin inverse! Ben non! Je plonge littéralement sur le dessus du sofa en cuir, et comme j'ai des griffes, alors... vous comprenez pourquoi ma mère n'aime pas mon petit manège! Mais je m'en balance royalement, j'y vais pareil tout le temps! Comme vous avez appris à me connaître, vous savez maintenant que je ne suis pas toujours obéissante et que je suis même un tantinet tannante! hihi

Bon! Assez placoté! Place maintenant aux preuves photographiques!

















samedi 3 juillet 2010

Prise en flagrant délit

Maman m'a prise en flagrant délit de fouiller dans les poubelles! Oui, oui, je vous assure. Regardez par vous-même:



C'est le cas de le dire. Maman m'a prise la patte dans le sac!

Quand mon père a déposé ce sac dans les limites de mon territoire restreint, curieuse de nature comme je suis, je me suis empressée d'aller vérifier de quoi il en retournait exactement. Après avoir reniflé le sac en question sous toutes ses coutures, ça n'a pas été long que je me suis faufilée à l'intérieur. Il n'était même pas fermé! Pfttttt Et c'est à ma sortie de celui-ci que maman m'a attrapée en photo!

J'entends d'ici vos interrogations: "Mais tu devais être sale sans bon sens à ta sortie non?" "Pourtant, tu as dû sentir que ça sentait mauvais?" "Les chats sont reconnus pourtant pour leur propreté, comment as-tu osé t'enfoncer dans ces détritus immondes?"

Ne vous inquiétez pas. Ce sac à poubelle ne contenait pas des détritus, mais seulement de l'herbe fraîchement coupée. ;-)

dimanche 27 juin 2010

Maman prend la parole



Nous avons dû laisser Charlotte aux bons soins de ma soeur JAR pendant un long 10 jours. Encore une fois, comme en avril dernier. Mais avec ma soeur, je la savais entre de très bonnes mains et qu'elle serait bien traitée.

Charlotte est mon premier chat, dans la multitude que j'ai eus dans ma vie, à nous témoigner autant de joie quand nous revenons d'une longue absence. Habituellement, les chats nous accueillent avec indifférence, comme si notre retour ne changeait strictement rien à leur vie. Mais pas Charlotte. Elle n'est pas comme ça.

Quant nous sommes arrivés hier, elle était dehors. Elle m'a entendu à travers la porte patio ouverte, et s'est mise à miauler. J'ai donc été la rejoindre en m'approchant lentement. Sur le coup, elle me regardait avec une certaine méfiance je dirais, comme si elle n'était pas tout à fait certaine que c'était moi. Il y avait aussi le fait, je crois, qu'elle désirait rester dehors, que je ne la fasse pas entrer. Je me suis donc arrêtée et je la regardais tout en lui parlant. Et là, elle m'a finalement reconnue. Elle a trottiné vers moi en poussant de petits miaulements et est venue sur le trottoir se trémousser de tous bords tous côtés pendant que je la flattais. Elle était aux anges! Je l'ai prise dans mes bras et immédiatement, elle est venue sentir mon nez comme pour me souhaiter la bienvenue en langage corporel de minou.

Je l'ai détachée pour la faire entrer dans la maison. En la posant par terre, je lui ai dis que papa était là, à la porte d'entrée. Elle a trottiné vers lui, sa brassière sur le dos, et son père s'est mis à lui parler et à lui frotter les fesses comme il le fait toujours en signe d'affection. Elle se laissait faire, et se frôlait sur ses mains. Elle lui a également senti le nez en grimpant sur une petite table tout près.

Mais ce qui nous a fait chavirer le coeur, c'est que pendant que nous nous préparions pour aller au lit, elle a grimpé sur notre lit, aux pieds, et elle a commencé à se laver. Jamais au grand jamais elle ne va sur notre lit quand nous n'y sommes pas. Je me disais qu'elle sauterait en bas du lit une fois que nous serions couchés, mais non. Elle y est restée jusqu'à ce que nous étions presque endormis, un peu comme si elle nous gardait ou veillait à ce que nous ne partions pas de nouveau. Cela m'a gonflé le coeur de tendresse et d'amour pour cette petite boule de poil. Elle s'était vraiment ennuyée de nous. Elle nous le démontrait de cette façon.

Et ce matin, elle me l'a encore démontré en venant se coucher avec moi, dans mes bras. Elle ne fait ça que vraiment très très rarement. Elle est demeurée avec moi pendant près de deux heures jusqu'à ce que je me lève. Et elle y serait demeurée encore si je ne m'étais pas levée. Elle ne voulait plus me laisser. Elle avait besoin de se coller sur moi, de me lécher les doigts, la main, le bout du nez.

Notre petite Charlotte d'amour, même si elle était entre de merveilleuses mains, s'est ennuyée de nous comme c'est pas possible! Si elle était de race canine, nous pourrions l'emmener avec nous. Mais un chat, ça n'aime pas la voiture autant. Il nous est donc impossible de le faire. Mais ça nous donne l'occasion, à notre retour, de recevoir des témoignages de grande affection et d'amour de notre petite Charlotte.

Elle m'a bien gentiment prêté son blogue ce matin pour que je puisse exprimer mes sentiments. Je lui recède donc la place.

samedi 12 juin 2010

Je porte une brassière

Maman me taquine en me disant que tout comme elle, je porte une brassière. Elle fait, bien évidemment, référence à l'attelage que je dois porter quand je vais dehors. C'est vrai que ça y ressemble en quelque sorte. Je dois le porter sur mon dos, comme elle, et il sangle ma poitrine. La seule différence, c'est que pour moi, en plus, il entoure mon cou. Et c'est aussi fatiguant l'un que l'autre. Quand j'entre dans la maison et qu'elle me l'enlève (ben, papa ou maman en fait, dépendamment de qui me fait entrer), c'est toujours un immense soulagement. Je me sens tellement légère et libre de mes mouvements! J'aimerais ne plus avoir à le porter. Papa en parle parfois, mais maman ne veut rien savoir! Elle exige que quand je vais dehors, j'aie mon attelage! Je pense que maman veut tout simplement que je sois comme elle. Je suis sa fifille, donc je dois porter moi aussi ma brassière! Pas drôle vous savez la vie de fille! 

samedi 29 mai 2010

Maman, j'ai faim!!!

Les humains sont vraiment durs de comprenure! Ce soir, exceptionnellement, j'ai eu faim pour un second plat de viande. En-dehors de ma moulée que j'ai de disponible en permanence dans un bol, le soir, au souper, j'ai toujours une petite assiette de viande en sauce pour chats. Mais, il y a quelques instants à peine, j'ai signifié clairement à mes parents que j'avais encore très faim, et que ma moulée ne me tentait pas du tout.

Je suivais donc mon père comme un chien de poche quand il était dans la cuisine. J'ouvrais la porte où se trouve ma viande, et j'entrais dans l'armoire. Bien entendu, mon père me disait de m'enlever de là, m'y aidant de sa main. Il est retourné s'asseoir pour regarder son hockey sans rien me donner, puisque j'avais eu mon souper. Mais moi, j'avais faim!!! Pourtant, me semble que mes messages étaient clairs non? Il faut croire que non, car il n'a rien compris. Il me fallait donc trouver un moyen infaillible pour me faire comprendre. Et j'ai trouvé!

Ma mère, qui était assise au salon, m'a entendu faire un bruit inconnu. Elle m'a demandé ce que je faisais, sans venir voir. J'ai donc continué à faire ce que je faisais pour me faire comprendre. La deuxième fois, elle m'a encore demandé ce que je faisais sans se lever pour voir par elle-même. Je me suis bien gardée de répondre, car c'était exactement ce que je voulais, qu'elle vienne voir. La troisième fois fut ENFIN la bonne! Elle s'est levée pour venir voir ce que je pouvais bien faire dans la cuisine. Quand je fais un mauvais coup normalement et que j'entends ma mère approcher, je me sauve toujours de peur de manger une claque derrière la tête. Mais ne vous en faites pas. Elle n'est pas violente. Mais cette fois, je suis restée sur place, car je voulais qu'elle voit ce que j'avais fait en espérant qu'elle comprenne le message. Quand elle est arrivée à mes côtés, elle fut ahurie de trouver par terre, deux des napperons que mes parents utilisent toujours à table pour manger, et un troisième qui était sur le point de tomber, pendant à moitié dans le vide. Croyez-vous que cette fois mon message était clair? Ça voulait tout simplement dire que je mettais ma table pour manger, car j'avais faim, et ce n'était pas des farces ni un caprice!

Et bien, croyez-le ou non, ma mère a compris et j'ai eu de la viande supplémentaire!!! Elle est intelligente ma mère hein? J'ai pu aller me coucher la bedaine pleine. hihi

mercredi 5 mai 2010

Moi je connais ça!

Avec le beau temps qui est revenu, les oiseaux sont également de retour. Je passe donc de plus en plus de temps à l'extérieur pour observer les ti oiseaux, entre autres. Et quand je les entend chanter et que moi je suis dans la maison à cause qu'il pleut ou qu'il a plu et que le sol est détrempé, je miaule tellement à m'en arracher les cordes vocales, que mes parents, pour conserver leurs oreilles et surtout leur santé mentale, m'attachent dehors malgré le sol tout mouillé. Je n'y vois aucun inconvénient, car je peux observer les ti pits pits assise sur mon poteau de fer, ou encore sur le trottoir de ciment.

Par contre, quand c'est le temps de rentrer, je dois me faire essuyer les quatre pattes afin de ne pas salir le plancher. Comme ce fut le cas ce soir. Mon père me pose sur le petit tapis d'entrée, se penche et à l'aide d'une petite serviette, m'essuie mes pattes une à une. Je me laisse faire bien docilement. Quand il a terminé, il m'enlève mon attelage. Mais avant que je ne quitte le petit tapis pour les planchers brillants, mon père laisse toujours la petite serviette par terre afin que je finisse par moi-même sa job d'essuyage. Ce soir, j'ai failli ne pas le faire, car ma mère me regardait, et ça m'a distraite. Mais mon père m'a immédiatement ramenée à l'ordre en m'arrêtant de la main et en m'ordonnant de m'essuyer les pattes. Ce que j'ai fait immédiatement, comme la petite chatte docile que je suis... quand je le veux! J'ai donc commencé par essuyer ma patte gauche, et ensuite ce fut au tour de celle de droite. Mais attention! N'allez surtout pas penser que je ne fais que déposer ma patte sur la serviette! Je me l'essuie bel et bien en la frottant sur la serviette comme un humain essuie ses pieds sur un tapis d'entrée quand il entre dans la maison.

Ce midi, mon père avait dit à ma mère ce que je faisais par moi-même quand j'entrais dans la maison avec les pattes mouillées. C'est pour cette raison qu'elle m'observait ce soir, car elle voulait voir le phénomène par elle-même. Et quand elle m'a vue le faire, elle s'est tellement mise à rire, que j'en étais éberluée. On aurait dit que c'était la première fois qu'elle voyait un animal de ma race agir de la sorte! Pourtant, c'est elle qui m'a montré ce truc il y a quelques mois, et je l'ai retenu! Elle devrait pourtant savoir maintenant que ce qu'elle m'apprend, je le retiens et je le met toujours en pratique quand on m'en laisse la chance.

Vous verrez bientôt une photo de moi à l'œuvre, car j'ai entendu ma mère dire à mon père que la prochaine fois, elle tenait absolument à me prendre en photo en faisant ça ou, encore mieux, me prendre en vidéo afin que vous puissiez vraiment voir comment je fais ça. Vous en resterez bouche bée il parait! :-)

lundi 12 avril 2010

J'ai été abandonnée!!

Ben oui! Pendant 11 longues journées, mes parents m’ont abandonnée!!! Je ne sais pas où ils sont allés, mais j’ai eu très peur d’être devenue orpheline! Mais j’ai quand même eu des gens qui sont venus prendre soin de moi pendans leur absence. Il y a eu ma tante J qui est venue. Elle est même restée à la maison avec moi pendant 5 journées complètes! Je me sentais beaucoup moins seule avec elle. Elle a pris bien soin de moi. Ensuite, elle est partie et je suis restée seule à la maison. Sont venus un homme et une femme que je ne connaissais pas beaucoup. Mais ça n’a pas été long que je suis tombée littéralement en amour avec l’homme! À chaque fois qu’il arrivait, je me frôlais contre ses jambes et dès qu’il s’assoyait, je sautais sur ses genoux et je frôlais mon museau contre sa barbe! Je me suis laissé approcher par sa femme, mais je ne me sentais pas autant à l’aise avec elle qu’avec son mari. Elle en était même jalouse. Mais que voulez-vous! Je suis une chatte et je suis attirée par les mâles moi!! hihi

Hier matin, j’étais couchée dans mon repère au sous-sol et je dormais profondément. Soudain, j’ai entendu la porte d’entrée s’ouvrir. J’ai dressé les oreilles, me demandant bien qui ça pouvait être, car mon ami était passé ça ne faisait pas trop longtemps. J’ai entendu une voix dire: “Y a-t-il une petite Charlotte ici?” “Où est mon petit bébé?” Hey!!! Mais c’est que je la connaissais cette voix moi!!! C’était la voix de ma maman!!! J’ai sauté du lit sans plus tarder, j’ai grimpé les marches à toute vitesse, et quand j’ai tourné le coin, j’ai bien vu que c’était ma maman qui était là!!! J’ai galopé vers elle tout en poussant des petits miaulements qui disaient: “Maman? Maman? Tu es revenueeeee!!” J’étais tellement contente et heureuse de la revoir, que j’ai sauté sur la petite table se trouvant dans l’entrée et j’ai frotté mon nez contre son nez tout en la sentant! C’était bien elle! Ma maman était enfin de retour!!! Youpiiiii!! De voir ma réaction de joie extrême, ma maman avait les yeux plein d’eau et des sanglots dans la gorge. Elle m’a aussi dit, dans son langage à elle, à quel point elle s’était ennuyée de moi elle aussi! Ensuite, c’est mon père qui est entré! Que j’étais heureuse de le voir également! Je me suis approché de lui et je le lui ai dit dans mon langage! Mon bonheur était total! Ma meute était complète de nouveau!

samedi 13 mars 2010

Mon petit robot tout blanc

Ma maman m’a acheté un tout nouveau jouet. C’est un genre de petit robot tout blanc qui envoie un rayon rouge tantôt sur le sol, tantôt sur les murs. Ce petit rayon est toujours en mouvement. Il se déplace constamment. Parfois il s’arrête, mais à peine une seconde. Il fait un petit bruit aussi quand il est en fonction. Je suis devenue tout excitée la première fois que j’ai vu ce rayon se mouvoir sur le sol. Je courais après le petit point rouge tout partout où je le voyais. Je sautais sur les murs pour l’attraper. Parfois, par contre, il est trop haut pour que je puisse y toucher. Mais il ne reste jamais bien longtemps au même endroit. D’autres fois, je le perd totalement. Il disparaît, et je le cherche tout partout. Mais je sais qu’il est quelque part, car j’entends le petit robot émettre son bruit. Je cherche donc tout partout autour de moi. Il arrive que le petit point rouge soit directement sur moi, et c’est pour cette raison que je ne le trouve pas.

Ce que j’aime le plus avec ce jouet, c’est quand maman le prend dans ses mains et qu’elle dirige elle-même le rayon où elle veut. Son jeu préféré, c’est de le diriger d’un bout à l’autre de la maison, et moi je sprint pour l’attraper, et quand j’arrive au bout d’un meuble ou d’un mur, je glisse sur le plancher de bois et je rentre littéralement dans ledit meuble ou mur. Ma mère trouve ça bien drôle. Ça la fait beaucoup rire. Et voilà qu’elle dirige de nouveau le rayon juste un peu en avant de mes pattes, et moi de repartir de nouveau dans un sprint infernal pour aller carrément rentrer dans le mur, car impossible de m’arrêter sur ce plancher trop glissant.

Ça n’a pas été trop long que je me suis rendu compte que c’était ce petit objet qu faisait jaillir ce rayon. Ça paraît peut-être pas, comme ça là, mais il y en a dans cette petite cervelle de minou! Quand le point rouge se volatilise à mes yeux, je regarde le petit robot en lui signifiant d’arrêter de me niaiser, car je sais qu’il le cache quelque part.

Quant ma mère pose ce petit robot au sol et que je deviens frustrée de ne pas trouver son rayon, je saute sur le petit robot et je le plaque au sol en lui griffant le ventre de mes pattes arrières et en mordant à pleine dents dans son plastique! Ça lui apprendra à jouer avec mes nerfs en me cachant trop souvent son rayon que je n’arrive jamais à attraper, même si mes pattes sont dessus! C’est frustrant à la longue! Ca serait la même chose pour vous non?

dimanche 31 janvier 2010

JE VEUX PARTICIPER À LA CONVERSATION

Moi aussi je veux embarquer dans la conversation. Je m’organise pour parler aussi fort qu’eux pour qu’ils m’entendent et sachent que moi aussi je fais partie de la famille et que je veux participer à la conversation.

Souvent, quand mes parents sont dans leur bureau ou dans le sous-sol, ils se mettent à parler avec entrain de sujets que je ne comprends pas. Mais comme je fais partie de la famille, moi aussi je veux participer! Je me mets donc à pousser des petits miaulements pour leur faire part de mon opinion, même si je ne sais strictement pas de quoi ils parlent. Et si je vois que mes petits miaulements ne m’attirent même pas un regard, une seule once d’attention, j’augmente la note! Mes miaulements deviennent plaintifs et bruyants. Mais, le problème, c’est que l’attention que je reçois n’en est pas une de tendresse, mais de colère, parce que j’enterre la conversation et que je leur fait perdre le fil de leurs idées!! Je suis une petite minoune incomprise bon!!