dimanche 19 juillet 2009

Je me suis libérée

J’ai réussi à me défaire de mon attelage et j’ai aussitôt été me réfugier sous le patio. Maman venait presque tout juste d’entrer dans la maison quand, en me tortillant, je me suis libéré. Mais ma liberté n’a été que de très courte durée. Maman est revenue dehors peu de temps après et, au lieu de s’asseoir directement sur sa chaise, sur le patio, elle s’est penchée sur la rambarde pour vérifier ce que je faisais. Je l’entendais marcher juste au-dessus de moi.

Elle a poussé un “Oh non!!”, j’imagine quand elle a vu mon attelage seul sur la pelouse, sans moi d’y attachée. Elle est descendue immédiatement et a commencé à me chercher partout en m’appelant par mon nom. Mais moi, je suis resté cachée et bien silencieuse. Je profitais de ces quelques minutes de liberté que j’avais réussi à m’obtenir par la force de ma volonté, et un peu aussi par une certaine force physique.

Ne me voyant nulle part, elle est allée chercher mon père qui coupait les arbustes devant la maison. Il est venu immédiatement et en se penchant sous le patio, c’est là qu’il m’a vue. J’ai senti le soulagement chez maman et papa. Mais même s’il m’appelait et tentait de m’attirer hors de ma cachette en jouant avec mon attelage, je refusais de sortir de là.

Un moment donné, papa s’est faufilé sous le patio pour venir me chercher. Maman m’a immédiatement prise dans ses bras pour me rentrer dans la maison et me remettre mon attelage. Ma liberté n’avait pas duré bien bien longtemps.

Elle est venue me rattacher dehors et est retournée s’asseoir sur le balcon. Mais moi, je voulais retourner sous le patio bon! Elle voyait mon petit manège. Je partais à la course vers le dessous du patio, mais je n’arrivais pas à me défaire de mon harnais! Je me promenais de long en large près du patio tout en forçant pour m’en défaire. Mais rien à faire!

Me voyant faire, maman est venue me rejoindre et s’est mise à m’observer, se demandant si je réussirais. Je crois qu’elle aurait bien aimé voir comment je faisais pour tenter d’arranger mon attelage pour que je ne puisse plus le refaire à l’avenir. Mais je n’ai pas réussi.

Par contre, elle a fait ce que j’aime bien qu’on fasse de temps à autre. Elle a détaché ma corde, et m’a promené en laisse jusque devant la maison. J’ai pu ainsi voir travailler mon papa, m’allonger sur les branches coupées des arbustes se trouvant au sol et aller fouiner autour de la maison. Maman m’a emmenée sentir les roses sur le terrain de la voisine. Et ce fut tout. Une madame que je ne connaissais pas a traversé la rue et est venue parler à maman et papa. Comme je me sentais bien insécure, j’ai été me réfugier sous un arbuste sur notre terrain. J’y étais en sécurité et à l’ombre. Le soleil commençait à taper fort sur mon petit corps. Je faisais semblant de les ignorer, mais à leur insu, j’observais du coin de l’oeil l’intruse. Après quelques minutes, voyant qu’elle ne représentait aucun danger pour moi, j’ai recommencé à me promener autour, maman me suivant au bout de la laisse.

J’aime bien ça moi aussi promener ma maman en laisse comme ça. Je lui fais faire de l’exercice, et je vois bien à quel point elle aime ça!

vendredi 17 juillet 2009

Je me suis retrouvée coincée

Là c’est vrai que cette fois je me suis retrouvée en bien mauvaise posture. J’y suis même restée pendant de très longues minutes avant que ma mère ne crie à mon père de venir à mon secours!

Aujourd’hui, la femme qui vient à la maison de temps à autres et qui fait beaucoup de bruit quand elle vient, était là. J’ai extrêmement peur de cette femme, car c’est elle qui fait fonctionner un appareil qui fait un bruit atroce à mes oreilles. Même si j’étais dehors ce matin, quand elle a parti cette machine infernale, j’ai pris peur! Je me suis faufilée à travers le trou du treillis entourant le patio. D’ailleurs, je ne comprends pas comment j’ai pu faire pour me rendre jusque là, car normalement, ma corde ne me le permet pas.

Donc, je me suis retrouvée carrément sous le patio. Mais comme ma corde n’avait plus aucun lousse, la seule position que je pouvais prendre était de demeurer assise, collée collée contre le treillis! Impossible de ressortir de là!!

Je vous dis que le temps m’a paru bien long avant que mon père ne vienne me libérer! Une chance que ma mère est sortie sur le patio et est venue voir ce que je faisais! C’est là qu’elle s’est rendue compte qu’il y avait bel et bien une corde, mais plus de Charlotte au bout de celle-ci! Je crois bien, la Charlotte était sous elle, au bout de la corde!

mercredi 15 juillet 2009

Partie de chache cache

Ce matin, j’ai joué à chache-cache avec ma mère dans la maison. C’est ma mère qui tentait de se cacher de moi, et moi qui tentait de la trouver. Elle a réussi à me faire faire, à deux ou trois reprises, des sauts en sortant brusquement de l’endroit où elle se cachait quand je passais tout près. Je me mettais alors à courir et je descendais à toutes pattes au sous-sol. Elle en profitait pour se cacher de nouveau.

Et puis, j’ai voulu me cacher à mon tour pour qu’elle tente de me trouver. Quand j’ai décidé de le faire, elle était cachée dans la cuisine. Je l’avais vue, mais j’ai fait comme si je ne l’avais pas vue pour qu’elle reste cachée. Je voulais me cacher à mon tour. Pendant ce temps, mon père était au téléphone tout près et voyait mon petit manège, mais ne pouvait pas le dire à maman.

J’ai tenté de me trouver un trou sous le pupitre de maman dans la salle à manger. Et puis, j’ai trouvé l’endroit parfait! Dans le meuble du petit four se trouvant dans la cuisine, il y a une tablette où ma mère y met les napperons de table. J’ai sauté sur cette tablette pour m’y cacher, par-dessus les napperons! Je vous dis, ce n’est vraiment pas grand! Mais malheureusement, au même moment, ma mère a sorti de sa cachette et m’a vue m’y cacher! Elle était crampée de rire quand elle a réalisé où je me trouvais. Elle riait et riait! Elle a couru pour aller chercher l’appareil photo pour garder cet exploit dans ses souvenirs, mais moi, j’en ai profité pour sortir de là et courir au sous-sol. J’ai senti qu’elle était bien déçue de ne pas avoir réussi à me prendre en photo.

La partie de cache-cache s’est arrêtée là.

J’adore jouer à ce jeu avec maman. Nous courons, nous nous cachons, nous sautons de peur et nous courons encore! Oui, j’adore ce jeu!

Nous avons repris notre jeu le même soir et cette fois, j’étais tellement fière de moi!! Non pas à une, mais à deux reprises j’ai réussi à faire sursauter ma mère de peur!! Hihi! Elle passait à côté de moi sans me voir et moi je sortais brusquement de ma cachette en poussant un “brouuuuu” sonore. Les deux fois, elle a sauté sur place et se tenait le coeur à deux mains! Hihi! Comme j’étais fière de moi! Hihi! Ca se joue à deux ce petit jeu maman!

vendredi 10 juillet 2009

Je ne vois pas clair

Je suis assise dehors, dans l’herbe. Je regarde mon territoire. Il est bien tranquille depuis quelque temps. Pas d’oiseaux dans les parages, pas de grosses mouches non plus, même le petit animal bien rapide sur ses pattes se fait bien discret ces derniers jours. Je trouve le temps long, car je n’ai rien pour exciter mes sens de chasseuse.

Mon regard se tourne vers le patio entouré de moustiquaires. Soudain, je fige. Une femme s’y trouve assise aux côtés de papa. Mais je ne reconnais pas cette femme. Je ne la sens pas non plus. Le vent doit être dans la mauvaise direction. Je la fixe du regard et je m’accroupis au sol. Elle me fixe également du regard. Elle ne bouge pas. Elle ne parle pas. Elle ne fait que me fixer d’un regard sérieux. La curiosité l’emporte. Je décide de m’approcher tout doucement, le ventre à terre par la peur. Vous ne le saviez pas hein? Mais je suis une petite chatte un peu sauvage sur les bords. J’ai peur des inconnus. Mais comme je suis très très curieuse, ma curiosité l’emporte presque toujours sur ma peur.

Je m’approche donc tranquillement de l’endroit où est assise cette femme. Elle me fixe toujours du regard, sans un mot, sans un geste. Et je fais de même de mon côté. Mais comme je ne la reconnais toujours pas, ma queue se gonfle pour devenir presque aussi grosse que celle d’un écureuil! Et c’est là que cette femme se met à rire et rire et rire encore et encore! Et voilà! Maintenant je viens de la reconnaître! Et j’haïs ça quand elle rit de moi comme ça!

Ok maman! Ca va! Tu peux arrêter de rire de moi. Ben non, je ne t’ai pas reconnue! Je ne sais pas comment ça. Pourtant, ma vision est excellente. Je peux repérer une petite mouche de rien à des pieds de moi. Mais toi, je ne t’ai pas reconnue. Je devrais peut-être penser à me procurer des lunettes finalement!

En bien mauvaise position

Un soir, je me suis retrouvée en bien mauvaise position. J’étais dehors, assise bien sagement en train de suivre des yeux les mouches voletant un peu partout. Soudain, une grosse mouche est passée devant moi à vive allure, et je me suis mise immédiatement à lui courir après. Elle s’est faufilée par le treillis encerclant le dessous du patio. J’ai entré ma tête dans un des trous du fameux treillis pour tenter d’attraper ce monstre volant avec ma bouche. Ce qui devait arriver arriva, bien entendu. Je me suis retrouvé coïncée dans ce trou! J’avais beau forcer pour me sortir de cette facheuse position, je n’y arrivais pas.

Soudain, j’ai sursauté violemment quand j’ai entendu la porte arrière claquer. C’était ma mère qui sortait pour venir vérifier si j’étais ok! Elle a dû avoir un pressentiment de quelque chose certain pour arriver comme ça au bon moment! Elle m’a sauvée la vie! Car quand elle m’a appelé, cela m’a donné l’énergie nécessaire pour me sortir de ma fâcheuse position. Enfin, j’avais de nouveau la tête à l’air libre! Ah que ça faisait du bien! Il était temps que je sorte de là, car je commençais à me faire manger la face par les maringouins!!