dimanche 31 mai 2009

Ils me croyaient perdue

Je viens tout juste de flanquer une bonne frousse à mes parents! Comme c'est la fin de semaine, j'ai le droit de sortir l'après-midi. Même s'il fait un froid de canard aujourd'hui et que nous avons un mélange d'un peu de tout (pluie, neige), j'ai miaulé à n'en plus finir pour qu'ils me remettent dehors.

Comme c'est tranquille tout partout chez les voisins, et que je suis une petite chatte quand même un peu peureuse quand il y a trop d'activités chez-eux, et à cause de la mauvaise température, j'ai décidé d'aller explorer en-dehors de ma cour. Mes parents m'ont donc perdu de vue pendant 5 minutes, et malgré le fait qu'ils m'appelaient, j'ai continué à faire ce que j'avais à faire sans me préoccuper d'eux. Je n'avais pas le goût de répondre à leur appel. Mais à bien y penser, j'aurais dû le faire. M'enfin!

J'ai su par après à quel point ils ont eu peur de me perdre. Ils avaient beau chercher chez les voisins immédiats et m'appeler sans arrêt, ils ne me voyaient pas! Et je ne répondais toujours pas. Ma mère se retenait pour ne pas paniquer. Elle s'est rendue chez le voisin tout au bout de la rue. Elle est revenue sur ses pas pour aller chez sa voisine immédiate, mais ne me voyant toujours pas, elle commençait à avoir très peur. C'est à ce moment que mon père m'a trouvée et a appelé ma mère. Ma mère est donc venue chez l'autre voisine pour venir me chercher. En la voyant arriver, le visage fermé par un mélange de colère et de soulagement, j'ai immédiatement grimpé sur la clôture sachant très bien que c'est là qu'elle voulait que j'aille. Ne sautant pas immédiatement dans ma cour, restant en équilibre sur le dessus de la clôture de plus de 6 pieds, ma mère a donné une poussé sur mon arrière-train, et je n'ai pas eu le choix d'atterrir dans ma cour.

Ma conséquence de tout ça est que j'ai dû rentrer dans la maison, mon père a essuyé mes papattes toutes trempées, et malgré que j'aies miaulé pendant de très très longues minutes sans arrêt, ils ne m'ont pas remise dehors! Zut! Même s'il faisait très froid, j'aurais voulu pouvoir y retourner. Mais peine perdue. Ma mère a commencé à perdre un peu patience à force de m'entendre miauler très fort pour retourner dehors. Elle m'a prise dans ses bras et m'a tapé les fesses. Pas gentiment, mais pas trop fort non plus. Mais cela a suffi pour que je comprenne le message. Il était temps pour moi de me tenir tranquille. Ce que j'ai fait immédiatement en allant me coucher dans mon petit lit. Aussi bien me tenir tranquille pour la balance de la soirée. Ma maman n'était pas contente, et je n'aime pas quand elle n'est pas contente après moi. 

Tantôt, après avoir fait un petit somme, j'irai la retrouver dans son fauteuil berçant et j'irai me blottir dans ses bras pour me faire pardonner.

Merci à Luna-Bella

Merci beaucoup Luna-Bella pour cette magnifique bannière.

Elle est belle non tout en haut de mon blog?  On peut y voir différentes facettes de mon ti moi. :-)

Pour ceux et celles qui ne le savent pas, Luna-Bella est une amie de ma maman adoptive, une très bonne amie rencontrée sur le net il y a quelques années déjà.

Surtout, n'hésitez pas à aller visiter son blog.  Elle fait des choses tout à fait merveilleuses.

http://scrapluna.blogspot.com/

samedi 16 mai 2009

Ma mère m'appelle...

Ma mère me donne toujours toutes sortes de noms. Bien entendu, elle m'appelle souvent par mon nom, Charlotte, mais elle le fait surtout quand elle me cherche, quand elle veut que je vienne près d'elle, ou quand elle est en colère après moi.
  
Les journées où elle a beaucoup de tendresse et d'affection en elle pour moi, elle m'appelle "mon ti coeur" ou encore "mon bébé".  Il lui arrive aussi parfois de m'appeler "mon amour", mais c'est plutôt rare, cette appellation étant plutôt réservée à mon père.

Et, tout récemment, elle m'a trouvé une autre appellation, soit "ma cocotte".

Etrangement, je ne suis pas mêlée par tous ces noms.  Je m'y retrouve parfaitement, car elle a toujours une intonation bien particulière quand elle s'adresse à moi.  Donc, peu importe le nom qu'elle emploie, je sais que c'est de moi dont il s'agit.

Mon appellation préférée entre toutes est "mon ti coeur".  Je fonds littéralement dans ses bras quand elle m'appelle comme ça, peut-être aussi parce que j'ai moi-même plein de tendresse à l'intérieur de moi pour elle, et qu'elle le sent, et l'appellation "mon ti coeur" lui vient donc tout naturellement.

Ah que je l'aime ma maman! J'aime beaucoup mon papa aussi, attention.  Je l'adore même.  Mais ma maman, c'est ma maman, ma maman de remplacement, celle que j'ai choisie à la SPCA quand elle s'y est présentée.  Je ne la lâchais pas d'une semelle.  J'en parle dans mes premiers articles.  C'est très rare que ça arrive une telle chose, car normalement, c'est l'humain qui choisit son animal de compagnie.  Mais cette fois-ci, je l'ai choisie et, en retour, j'ai réussi à ce qu'elle me choisisse également.

Je suis une petite chatte comblée de tant d'amour et de tendresse.

jeudi 14 mai 2009

Je suis géniale!

J'ai marché pendant quelques secondes, toute seule, tout à fait par hasard, sur le tapis roulant de ma mère! Je suis une petite chatte géniale!

Ensuite, ma maman, voyant que j'aurais bien voulu en faire encore, mais que je ne savais plus comment faire, m'a aidé en me tenant sous le ventre pour que mes pattes soient libres de marcher sur le tapis.  De temps à autres elle me lâchait et, parfois, j'arrivais à marcher encore quelques secondes toute seule. Mais il me faudra me pratiquer encore et encore pour devenir bonne, mais ma maman me trouve déjà très bonne et est très fière de moi. Aucun de ses autres minous n'a jamais voulu tenter l'expérience n'y ne s'y est jamais intéressé. Je suis donc moi aussi très contente de moi.

Ca m'a fait faire un peu d'exercice ce soir, car comme il ne fait vraiment pas une belle température dehors aujourd'hui, je n'ai donc pas pu passer une couple d'heures à l'extérieur à chasser les oiseaux et à courir après les feuilles qui volent au vent et les insectes, comme j'ai coutume de le faire depuis quelques semaines.

C'est certain que je vais retenter l'expérience une autre fois quand ma mère y retournera.  J'ai beaucoup aimé ça!

mardi 12 mai 2009

Photos de moi à l'oeuvre

Voici quelques photos de moi en train de faire ce dont je parle dans mon billet précédent.  Une image vaut mille mots, comme on dit:





lundi 11 mai 2009

Je chasse

Depuis quelques semaines, en fait, depuis qu'il ne restait encore que quelques petits tas de neige, ici et là, dans la cour arrière de ma maison, je peux aller dehors, sous la supervision de mes parents. Avant de sortir, je dois revêtir mon attelage (mes parents l'appellent mon corset, en rigolant). Des cordons encerclent mon cou et ma poitrine. Une petite clochette se trouve au milieu de cet attelage, se retrouvant ainsi entre mes omoplates une fois enfilé, ce qui permet à mes parents de m'entendre et de savoir où je me trouve. Ils y ont également accroché ma licence de la SPCA, au cas où ils me perdraient et que des gens honnêtes, qui me trouveraient, contacteraient la SPCA pour qu'ils puissent en aviser mes parents.  Enfin, bref.  Je ne crois pas vous apprendre rien de bien particulier.

Au début, quand j'entendais ce son de clochette, je ne réagissais pas vraiment. Mais maintenant, dès que je l'entends, je saute sur le fauteuil dans la salle à manger afin qu'on me l'enfile, car je sais maintenant que ce son veut dire qu'on s'apprête à me sortir dehors.  Je suis toujours toute excitée, car J'ADORE sortir dehors.

Mon plaisir premier, une fois à l'air libre, est de chasser.  Je chasse les mouches qui volent, aussi les moustiques se trouvant au sol.  Mais ceux que je préfère chasser entre tous, sont les oiseaux.  Quand j'en aperçois un dans la mangeoire, je peux rester très longtemps immobile à le surveiller. Une fois que je suis certaine que l'oiseau ne m'a pas repérée, je m'approche très très lentement, comme dans un film au ralenti, jusque sous la mangeoire.  Je peux y rester encore pendant de très longues secondes, mes yeux fixant l'oiseau se trouvant juste au-dessus de moi, la tête complètement renversée par en arrière, et soudainement, je m'élance très haut dans les airs dans une tentative pour l'attraper. Parfois, il ne reste que quelques pouces avant que je ne touche à la mangeoire, pourtant accrochée très haut sous la remise.

Ayant eu peur, l'oiseau part immanquablement se réfugier dans l'arbre se trouvant tout près.  Je cours à sa suite et je grimpe dans l'arbre parfois si haut, qu'il m'est difficile d'en redescendre, me trouvant dans une situation bien précaire.  Parfois, je dois faire comme Tarzan et sauter sur une autre branche, sans liane par contre, car celle où j'ai grimpée est trop abrupte pour que je puisse la redescendre.  À chaque fois, je donne des sueurs froides à mes parents qui ont peur, je le sens bien, que je me fasse très mal ou que je me casse quelque chose.  Mais je deviens de plus en plus habile pour redescendre. J'apprends des trucs pendant mes escalades qui sont quand même trop fréquentes aux yeux de ma mère qui angoisse à chaque fois.

Pour en revenir avec la mangeoire, je me promets qu'un jour très prochain, j'y toucherai. Je suis certaine d'y arriver. Mais d'ici là, je vais continuer à me fondre dans le décor pour passer totalement inaperçue et pouvoir ainsi m'élancer plus haut, et encore plus haut dans les airs dans l'espoir d'en attraper un... oiseau. Les sceptiques seront confondus. C'est moi qui vous le dis.

Voici de quoi j'ai l'air quand mes parents ne veulent pas me laisser aller dehors, et non!  Non! Ce n'est pas parce que j'ai pris un coup et que j'ai mal à la tête que je suis évachée comme ça! Mais bien parce que je suis totalement découragée de ne pas pouvoir aller chasser!


dimanche 3 mai 2009

Bonne frousse

Il y a quelques semaines, j'ai donné une bonne frousse à ma mère. Nous étions en train de jouer à cache-cache au deuxième étage. J'adore jouer à ce jeu avec elle.  Je m'amuse beaucoup, et elle aussi d'après ses rires.

Donc, ce soir-là, je me suis cachée sur une petite plate-forme située aux côtés de l'escalier montant au deuxième, presque tout en haut. Je m'y cachais dans l'espoir de lui faire faire un saut quand elle descendrait les marches.  J'ai réussi, du moins je crois, car quand elle m'a vue, elle a poussé un cri strident qui m'a également fait faire un saut.  J'ai sauté de peur sur cette petite plate-forme avec pour résultat que je me suis retrouvée au sol, un étage plus bas! Avec mon saut, on peut dire que j'ai sauté du premier étage! Ma mère a poussé un autre cri, mais cette fois d'inquiétude, car mon atterrissage au sol a été assez bruyant.  Je crois qu'elle a eu peur que je sois tombée sur le dos ou, encore, que je me sois brisé les pattes! Elle a passé la soirée à me surveiller pour s'assurer que j'allais bien. Hey oui! J'allais très bien. Maman, j'aimerais te rappeler une petite chose. Un chat retombe toujours sur ses pattes.

Ce matin, je lui ai encore fait cette peur, même si elle ne lui était pas destinée. Cette fois, c'était à mon père que je voulais faire le coup. Mon père venait d'arriver de travailler et comme il s'apprêtait à monter en haut pour aller se changer, j'ai voulu faire la clown en sautant de la fameuse plate-forme. Ce que j'ai effectivement fait, encore une fois de façon bruyante. En tout cas, l'effet de surprise a fait son effet!  Vous auriez dû voir l'expression sur le visage de mon père!  Il ne comprenait pas pourquoi j'avais fait ça.  Je crois que je voulais l'impressionner. :-)


samedi 2 mai 2009

Une petite promenade

Hier soir, juste avant le souper en fait, comme je miaulais à en perdre la voix, mon papa, à la suggestion de ma maman qui commençait à avoir les nerfs à fleur de peau, a décidé de m'emmener faire un petit tour de voiture (son camion). C'était la première fois que j'embarquais dans un véhicule sans être dans mon "pet taxi". Il m'avait quand même mis mon harnais, où y est accroché ma médaille de la SPCA, au cas où je me serais faufilée entre ses pattes et qu'il m'aurait perdue.

Au début, j'ai eu un peu peur. J'ai miaulé quelques fois. Mais ça n'a pas duré bien longtemps. Je me suis installée juste aux côtés de mon papa, sur la petite console à côté de son siège, et j'ai regardé dehors. Il y avait tellement de choses à y voir!!! C'était fascinant! Mon papa s'est ensuite arrêté à un endroit, et il m'a laissée seule pendant quelques minutes dans le camion. Je me sentais en sécurité. Je n'ai pas eu peur. Il est revenu ensuite avec une grosse bubulle bleue pleine d'eau, et je n'ai même pas cherché à sortir dehors pendant que la porte était ouverte. Je me sentais beaucoup plus en sécurité à l'intérieur qu'à l'extérieur, dont je ne reconnaissais aucunement l'endroit. Nous sommes repartis et il s'est de nouveau arrêté à un autre endroit. Encore une fois, j'ai été laissée seule pendant quelques minutes. Je l'ai attendu bien sagement en regardant ce qui se passait à l'extérieur. J'avais beaucoup à voir, car c'était très différent de ce que je vois normalement à partir de chez-moi. Il est revenu avec un gros sac brun contenant quelque chose qui sentait vraiment bon! Miam! Et nous sommes repartis.

Je m'attendais bien à ce qu'il m'emmène chez le vétérinaire, car à chaque fois que j'ai embarqué dans un véhicule, c'était pour y aller. Mais pas cette fois! Youpi! Je vais me rappeler que quand je ne suis pas dans mon "pet taxi", c'est pour aller faire un petit tour seulement, et non pas pour aller voir mon médecin.

Quand il m'a ramené à l'intérieur de la maison, j'étais un peu craintive, car j'avais vu tellement de choses, que j'ai eu un peu de misère à me reconnaître à la maison. J'ai cherché tout de suite à monter l'escalier pour aller me réfugier, mais ma maman m'a appelée et je suis redescendue immédiatement pour aller la retrouver. Là je savais que j'étais bien à la maison.

En tout cas, ce petit tour m'a tellement fait vivre des émotions, que je n'ai pas miaulé de la soirée pour demander à sortir! Ça m'a beaucoup calmée, et ça a également beaucoup calmé mes parents. :-))

vendredi 1 mai 2009

Que c'est pénible...!

J'ai été opérée le 4 mars dernier et malgré ça, j'ai des chaleurs!  Je ne savais pas ce que c'était avant d'en avoir.  C'est vraiment pénible!  Je ne sais plus quoi faire de moi.  Plus rien de m'intéresse à part sortir dehors!!  Je veux aller dehors, à toute heure du jour.  Au moins, la nuit, je dors malgré tout.  Mes parents sont bien contents. :-)

Comme je passe mon temps à miauler, mes parents trouvent également mes chaleurs bien pénibles!  Il paraît que ça peut être normal peu de temps après avoir été opérée.  Il me resterait encore des petites hormones actives.  En tout cas, j'ai hâte qu'elles se désactivent pour que je puisse enfin revenir à la normale.  Je serais même cernée selon ma mère, et ce serait la première fois qu'elle remarquerait ça sur un minou!

Mausus que c'est pénible!  Je suis en amour..., mais je ne sais même pas avec qui!!