Comme c'est tranquille tout partout chez les voisins, et que je suis une petite chatte quand même un peu peureuse quand il y a trop d'activités chez-eux, et à cause de la mauvaise température, j'ai décidé d'aller explorer en-dehors de ma cour. Mes parents m'ont donc perdu de vue pendant 5 minutes, et malgré le fait qu'ils m'appelaient, j'ai continué à faire ce que j'avais à faire sans me préoccuper d'eux. Je n'avais pas le goût de répondre à leur appel. Mais à bien y penser, j'aurais dû le faire. M'enfin!
J'ai su par après à quel point ils ont eu peur de me perdre. Ils avaient beau chercher chez les voisins immédiats et m'appeler sans arrêt, ils ne me voyaient pas! Et je ne répondais toujours pas. Ma mère se retenait pour ne pas paniquer. Elle s'est rendue chez le voisin tout au bout de la rue. Elle est revenue sur ses pas pour aller chez sa voisine immédiate, mais ne me voyant toujours pas, elle commençait à avoir très peur. C'est à ce moment que mon père m'a trouvée et a appelé ma mère. Ma mère est donc venue chez l'autre voisine pour venir me chercher. En la voyant arriver, le visage fermé par un mélange de colère et de soulagement, j'ai immédiatement grimpé sur la clôture sachant très bien que c'est là qu'elle voulait que j'aille. Ne sautant pas immédiatement dans ma cour, restant en équilibre sur le dessus de la clôture de plus de 6 pieds, ma mère a donné une poussé sur mon arrière-train, et je n'ai pas eu le choix d'atterrir dans ma cour.
Ma conséquence de tout ça est que j'ai dû rentrer dans la maison, mon père a essuyé mes papattes toutes trempées, et malgré que j'aies miaulé pendant de très très longues minutes sans arrêt, ils ne m'ont pas remise dehors! Zut! Même s'il faisait très froid, j'aurais voulu pouvoir y retourner. Mais peine perdue. Ma mère a commencé à perdre un peu patience à force de m'entendre miauler très fort pour retourner dehors. Elle m'a prise dans ses bras et m'a tapé les fesses. Pas gentiment, mais pas trop fort non plus. Mais cela a suffi pour que je comprenne le message. Il était temps pour moi de me tenir tranquille. Ce que j'ai fait immédiatement en allant me coucher dans mon petit lit. Aussi bien me tenir tranquille pour la balance de la soirée. Ma maman n'était pas contente, et je n'aime pas quand elle n'est pas contente après moi.
Tantôt, après avoir fait un petit somme, j'irai la retrouver dans son fauteuil berçant et j'irai me blottir dans ses bras pour me faire pardonner.