mardi 29 décembre 2009

MAMAN, J'AI DROIT À MON INTIMITÉ

L’autre jour, maman me fait rentrer d’une petite sortie dehors. Je me suis empressée de descendre au sous-sol. J’avais une grande envie. Juste avant d’entrer dans ma litière, qui se trouve juste en bas des marches au sous-sol, à cause des rénovations, je me suis senti observée. Je me suis donc retournée et, effectivemen, maman me regardait. J’ai continué moi aussi à l’observer jusqu’à ce qu’enfin, elle comprenne que je voulais mon intimité! Elle s’est mise à rire et a commencé à monter les marches la menant au premier plancher. J’ai donc entré mes pattes d’avant dans la litière, mais me sentant encore observée, je me retourne de nouveau pour voir maman qui me regardait encore du haut des marches! J’ai poussé un “brouuu” lui signifiant ainsi ma désapprobation de la voir encore là! Elle a fait un grand sourire et m’a vraiment laissée seule cette fois! Il était temps! Je ne m’en pouvais plus de me retenir. J’ai hâte que les rénos au sous-sol soient finies pour que je puisse enfin retrouver mon intimité quand j’ai le besoin de faire mes petits besoins!!

lundi 16 novembre 2009

PETITES ANECDOTES

Je suis en train de jouer sur le palier se trouvant à la porte arrière de la maison quand, au même moment, mon père ouvre cette porte. J’ai eu tellement peur que j’ai dévalé les marches du sous-sol à la vitesse de l’éclair. Je ne me rappelle même pas si mes pattes ont touché les marches. Je crois que j’ai plané.

Ma mère est en train de replacer la couverture se trouvant sur le fauteuil de travail de mon papa afin de le protéger de mes poils. Avec ses mains, elle est en train de lisser le tissu. Je choisis ce moment pour y sauter. Résultat? Je reçois une claque en pleine gueule! Mais ma maman ne l’a pas fait exprès, c’est moi qui suis montée au mauvais moment. Mettons que je ne me suis pas attardée à cet endroit et que j’ai été voir ailleurs.

Ma mère m’a achetée de toutes nouvelles gâteries pour chats qui servent également à nettoyer mes dents et la plaque. Je les adore!! Tellement, que depuis, j’ouvre la porte de l’armoire où elle les cache, j’aggrippe le sac dans ma gueule et je le traîne jusque sur le tapis de la cuisine. Je mordille le sac, je fais la belle, je pousse des petits miaulements jusqu’à ce que mon père ou ma mère m’en donne. Ils me trouvent tellement cute quand je fais ça, qu’ils m’en donnent pratiquement à chaque fois que je fais mon petit manège. Mais ce soir, ma maman a dit non. Ca faisait déjà trois fois que j’en avais eu dans la journée. hihi

L’autre jour, tout à fait par accident, principalement dû au fait que ma litière est devenue un peu petite pour moi qui suis maintenant adulte, j’ai fait ma crotte aux côtés de celle-ci. Quand mon père s’en est rendu compte le lendemain, il l’a tout simplement déposée dans ma litière. Mais, mon père n’y connait strictement rien et ça paraît! Il ne l’a même pas enterrée! Mais qu’a-t-il pensé? C’est inimaginable pour un minou de voir une crotte comme ça sur le dessus de sa litière et même pas enterrée!! Mais c’est que ça pu quand même!! Quand je me suis rendu compte de ça, j’ai immédiatement sauté dans ma litière et me suis empressée d’ensevelir sous une tonne de litière cette crotte nauséabonde! Ah papa! Il faudra que je t’apprenne une bonne fois pour toute les bonnes manières! La prochaine fois, suit mon exemple!

jeudi 5 novembre 2009

J'AI MARCHÉ DANS LA NEIGE

Pour la toute première fois de ma vie, j’ai marché dans la neige. Vraiment marché là, et pas juste me faire mettre les pattes dans ce nuage blanc.

Au début, ma seule envie était de me réfugier sous le patio où le sol était au sec. Mais après quelques minutes d’indécision et avec les encouragements de mon papa, qui tirait doucement sur ma laisse, j’ai sorti de ma cachette. J’ai commencé à me promener un peu partout dans la cour arrière. Par contre, j’ai refusé d’aller à l’avant de la maison. Juste avec la cour arrière, j’en avais assez comme ça.

C’était le fun. J’ai aimé ça. Un peu froid et humide pour mes papattes par contre. A tout bout de champ, je me les secouais en marchant. Une de devant. Une de derrière. A tour de rôle. Ca me restait coïncé entre les coussinets. Mon père trouvait ça bien drôle, et ma mère aussi d’ailleurs qui me regardait à travers les vitres de la porte patio.

J’ai tellement aimé mon expérience, que dix minutes après être rentrée dans la maison, et avoir fait le ménage du dessous de mes papattes, je voulais y retourner.

Ma maman m’a promis que nous y retournerions un peu plus tard dans la journée. Youpiiiii!!

lundi 28 septembre 2009

Une envie trop pressante

Ce midi, comme à tous les midis, ma maman m’a mise dehors. Attachée, bien sûr. Environ 30 minutes plus tard, je la surveillais de loin à travers les portes patios. Il fallait qu’elle me voit. C’était impératif que je rentre dans la maison! Je n’étais plus capable de me retenir! J’avais une de ces envies de faire pipi!! Je me retenais tant bien que mal. Pas question pour moi de me soulager dehors. Oh non! Pas sur mon minuscule territoire! Je ne saurais plus où mettre les pattes par la suite!! No way!

Enfin! Elle vient de me voir. Elle sort dehors pour venir me chercher. Mais... Oh malheur!! Elle se met à jaser avec la voisine qui se trouve de l’autre côté de la clôture. Même si je miaule à m’en écorcher la gorge, elle m’ignore et continue de jaser! Je miaule et je miaule encore. Je me tortille au bout de ma corde! Vite maman, vite! Je n’arrive plus à me retenir! Si ça continue, je vais faire pipi dans mes culottes!! Heu... non! Ca c’est impossibe à faire, à bien y penser. Je ne porte pas de culottes.

Enfin! La voilà qui arrive vers moi. Elle me détache et me prend sous son bras. Elle continue de jaser tout en marchant vers la maison! Allez maman. Allez! Plus vite!!

Enfin! Elle ouvre la porte. Je me tortille dans ses bras. Elle a de la misère à me retenir. Elle me pose par terre. Comme je m’apprêtais à me garocher au sous-sol, vers ma toilette, elle me retient par mon collier! Elle veut enlever mon attelage! Ca presse pas ça maman, ça presse vraiment pas! Par contre, mon envie, ELLE, est très pressante!! Lâche-moi!! Je me tortille de nouveau. Elle finit ENFIN par détacher mon attelage. Je détale en bas sans plus attendre. Je vous le dis, il était moins une! J’ai failli laisser ma trace dans les escaliers! Ah maman! Il faudra que je t’apprenne le langage des minous! Tu as failli me faire faire des dégâts!! Et là, ça n’aurait pas été de ma faute!

lundi 31 août 2009

Aide-menuisier

Mon père fait présentement beaucoup de gros travaux au sous-sol. Il m’arrive souvent, quand je suis dans la maison, et non pas à l’extérieur, de descendre au sous-sol avec lui et de le regarder travailler avec un très grand intérêt. Je le vois prendre différents outils, les utiliser de telle ou telle façon, de les reposer, de les reprendre, etc. Certains de ses outils font beaucoup de bruit, mais étrangement, ils ne me font pas peur. Je me sens en sécurité avec mon papa. Je ne sais pas au juste pourquoi il fait tout ça, mais ce que je remarque, c’est que le sous-sol n’est plus comme avant. Il est beaucoup plus beau. Et à chaque fois que mon père y travaille, il y a quelque chose de nouveau qui se rajoute.

Ce soir, il est encore une fois descendu au sous-sol pour y travailler. Après que ma mère m’eut fait entrer, j’ai remarqué qu’il avait oublié son crayon orangé, celui qu’il se sert toujours pour prendre des marques, des notes. Il l’avait laissé en haut. Je le lui ai donc descendu au sous-sol, tout près de lui, et je suis remontée par la suite, me sentant un peu trop fatiguée pour l’assister ce soir.

Mais finalement, il n’en a pas eu besoin, car il avait terminé pour ce soir. Mais il était bien content de moi. Je le sais, car il m’a caressé le dessus de la tête pour me remercier une fois remonté en haut. Il a aussi dit à ma maman ce que j’avais fait pour lui. Et ma maman a décidé de vous le raconter à son tour.

dimanche 23 août 2009

J'ai tué...

Hey oui! Au grand désespoir de ma mère, j'ai tué un petit animal avec des ailes. C'était un mardi midi.

J'étais accroupie à côté de la remise. Les oiseaux qui venaient manger à la mangeoire ne pouvaient pas me remarquer, mais moi si, en faisant bien attention de ne pas trop bouger. Je pouvais y rester des heures à patienter, à les observer, à me préparer un plan d'attaque! Oui oui! Je me suis fait un plan d'attaque! Et ça a marché!!

Un petit imprudent est venu manger les graines tombées par terre. C'est à ce moment que je lui ai sauté dessus! Je l'ai pris totalement par surprise! Comme il était tout petit, ça n'a pas été trop long. Je vais épargner les détails, car ma mère a un coeur très sensible, et si j'en mets trop, elle ne voudra plus écrire mon blog.

Quand maman m'a vue à travers les portes patios en train de jouer, dans la pelouse, avec quelque chose dont elle n'arrivait pas à distinguer ce que c'était, elle a commencé à avoir de gros doutes.

Elle est sortie dehors et est venue me rejoindre où je me trouvais plus loin sur la pelouse. Quand elle a aperçu le petit oiseau, couché sur le dos, les quatre pattes en l'air, inanimé, elle a tiré sur ma corde sans ménagement pour m'en éloigner. Zut! J'avais du fun moi avec ma prise! Elle m'a immédiatement rentrée dans la maison. Je n'ai pu ressortir qu'en fin d'après-midi quand mon papa est arrivé de travail et a enlevé l'oiseau mort de là.

Mais le pire, c'est que j'ai répété l'expérience le lendemain soir quand mon père était absent! Ma mère était toute à l'envers quand ça s'est produit, directement sous ses yeux cette fois!

J'étais toujours planquée à côté de la remise. Il y avait plusieurs oiseaux qui mangeaient à la mangeoire. Un moment donné, des oiseaux beaucoup plus gros, noirs, sont arrivés dans l'arbre se trouvant juste à côté. Je les observais sans bouger d'un poil. Ils ne semblaient pas m'avoir vu, car un a décidé d'atterrir sous la mangeoire, mais il n'a même pas eu le temps de mettre une patte à terre, que je lui tombais dessus!! Il s'est débattu pas mal. C'était une bien plus grosse prise celui-là!

Quand ma mère a vu ça, elle a immédiatement crié: "NON!" Elle a couru jusqu'à moi et en prenant ma corde, je l'ai lâché et il s'est immédiatement envolé. J'ai senti le soulagement de ma mère de voir qu'il n'était pas mort celui-là. Mais moi, par contre, je n'étais pas certaine qu'elle me laisserait la vie! Ouf! Qu'elle était fâchée! Elle était dans les bleus comme on dit! Elle m'a rentré dans la maison sans ménagement et me parlait très fort! J'ai même dû me réfugier au sous-sol pendant un certain temps, car elle était trop fâchée après moi! Et pourtant, je n'y peux rien moi. C'est instinctif chez-moi la chasse! Ca fait partie de mes gênes!

Inutile de vous dire que ce soir là, je n'ai pas pu remettre le nez dehors! Je n'ai pu ressortir que le lendemain soir, une fois que mon père eu enlevé la mangeoire de là pour la mettre à un endroit où il me serait impossible d'attraper de petits oiseaux, même s'ils venaient manger au sol.

Comme on dit, mon "chat" est mort!

samedi 15 août 2009

Je l'ai eu!!

Un certain samedi après-midi de la fin du mois de juillet, je l'ai eu. J'ai eu dans ma bouche l'objet de mon obsession! Pas un objet inanimé, mais un objet vivant. Chaud. Grouillant de vie. Et il était encore plus grouillant quand il tentait de s'échapper de ma gueule et de mes griffes.

A force de patience, d'attente et de concentration, le petit brun roux rapide sur ses pattes a frappé un mur... ou plutôt ma gueule! Il longeait le mur de la remise, sans se douter que je me trouvais tout près.

Nous nous sommes battus pendant de longues secondes avant que ma mère ne lance un cri de mort! "NON!!" "CHARLOTTE... NON NE FAIT PAS ÇA!!"

Comment ça ne fait pas ça? Hey! Je l'ai chassé pendant tellement longtemps. J'ai patienté pendant des mois pour l'attraper et là il aurait fallu que je le laisse? Mais il n'en était pas question!

C'est mon père qui est arrivé le premier. Il m'a soulevé dans ses bras en répétant de le lâcher! J'avais la queue de ce petit brun roux dans ma gueule, qui frétillait comme un bon pour tenter de se libérer. Ma mère est arrivée cinq secondes après mon père, en continuant de me crier de le lâcher.

Comme je ne le lâchais toujours pas, mon père m'a donné une bonne tape sur les fesses et là, malgré moi, ma gueule s'est ouverte de surprise. Le petit brun roux s'est sauvé. Je l'ai vu contourner le pied de mon père et, derrière sa jambe, il a grimpé dans son pantalon!! Mon père s'est mis à rire en regardant ma mère, probablement parce que l'autre le chatouillait en grimpant encore plus haut sur sa jambe. Ma mère tentait de trouver la trace de cet animal en tâtant de ses deux mains la jambe de mon père. Mon père continuait de ricaner et s'est éloigné de moi. Il a dit à ma mère qu'il était rendu proche de ses bijoux de famille! Demandez-moi pas ce que ça veut dire ça! Et c'est à ce moment que mon père a carrément baissé son pantalon!! En plein jour... dans la cour arrière!! Je ne sais pas si Madame notre voisine était dans sa fenêtre de cuisine à ce moment-là, mais elle aurait sûrement apprécié le spectacle que ma mère a dit. Le petit brun roux a donc sauté sur la pelouse et est parti se cacher sous le patio. J'entendais ma mère rire, rire et rire!!

Et moi, ben, j'étais frustrée d'avoir dû lâcher ma prise, mais en même temps, tellement fière de moi! Je marchais le dos bien haut et la queue bien haute également! Maman m'a donné une petite tape sur les fesses, une gentille cette fois-là, et j'ai pris son geste pour des félicitations! Hey! Pas à tous les jours qu'une chatte attachée dans une cour arrive à coincer un tel rapide dans un coin!! Je suis extrêmement fière de moi!

dimanche 19 juillet 2009

Je me suis libérée

J’ai réussi à me défaire de mon attelage et j’ai aussitôt été me réfugier sous le patio. Maman venait presque tout juste d’entrer dans la maison quand, en me tortillant, je me suis libéré. Mais ma liberté n’a été que de très courte durée. Maman est revenue dehors peu de temps après et, au lieu de s’asseoir directement sur sa chaise, sur le patio, elle s’est penchée sur la rambarde pour vérifier ce que je faisais. Je l’entendais marcher juste au-dessus de moi.

Elle a poussé un “Oh non!!”, j’imagine quand elle a vu mon attelage seul sur la pelouse, sans moi d’y attachée. Elle est descendue immédiatement et a commencé à me chercher partout en m’appelant par mon nom. Mais moi, je suis resté cachée et bien silencieuse. Je profitais de ces quelques minutes de liberté que j’avais réussi à m’obtenir par la force de ma volonté, et un peu aussi par une certaine force physique.

Ne me voyant nulle part, elle est allée chercher mon père qui coupait les arbustes devant la maison. Il est venu immédiatement et en se penchant sous le patio, c’est là qu’il m’a vue. J’ai senti le soulagement chez maman et papa. Mais même s’il m’appelait et tentait de m’attirer hors de ma cachette en jouant avec mon attelage, je refusais de sortir de là.

Un moment donné, papa s’est faufilé sous le patio pour venir me chercher. Maman m’a immédiatement prise dans ses bras pour me rentrer dans la maison et me remettre mon attelage. Ma liberté n’avait pas duré bien bien longtemps.

Elle est venue me rattacher dehors et est retournée s’asseoir sur le balcon. Mais moi, je voulais retourner sous le patio bon! Elle voyait mon petit manège. Je partais à la course vers le dessous du patio, mais je n’arrivais pas à me défaire de mon harnais! Je me promenais de long en large près du patio tout en forçant pour m’en défaire. Mais rien à faire!

Me voyant faire, maman est venue me rejoindre et s’est mise à m’observer, se demandant si je réussirais. Je crois qu’elle aurait bien aimé voir comment je faisais pour tenter d’arranger mon attelage pour que je ne puisse plus le refaire à l’avenir. Mais je n’ai pas réussi.

Par contre, elle a fait ce que j’aime bien qu’on fasse de temps à autre. Elle a détaché ma corde, et m’a promené en laisse jusque devant la maison. J’ai pu ainsi voir travailler mon papa, m’allonger sur les branches coupées des arbustes se trouvant au sol et aller fouiner autour de la maison. Maman m’a emmenée sentir les roses sur le terrain de la voisine. Et ce fut tout. Une madame que je ne connaissais pas a traversé la rue et est venue parler à maman et papa. Comme je me sentais bien insécure, j’ai été me réfugier sous un arbuste sur notre terrain. J’y étais en sécurité et à l’ombre. Le soleil commençait à taper fort sur mon petit corps. Je faisais semblant de les ignorer, mais à leur insu, j’observais du coin de l’oeil l’intruse. Après quelques minutes, voyant qu’elle ne représentait aucun danger pour moi, j’ai recommencé à me promener autour, maman me suivant au bout de la laisse.

J’aime bien ça moi aussi promener ma maman en laisse comme ça. Je lui fais faire de l’exercice, et je vois bien à quel point elle aime ça!

vendredi 17 juillet 2009

Je me suis retrouvée coincée

Là c’est vrai que cette fois je me suis retrouvée en bien mauvaise posture. J’y suis même restée pendant de très longues minutes avant que ma mère ne crie à mon père de venir à mon secours!

Aujourd’hui, la femme qui vient à la maison de temps à autres et qui fait beaucoup de bruit quand elle vient, était là. J’ai extrêmement peur de cette femme, car c’est elle qui fait fonctionner un appareil qui fait un bruit atroce à mes oreilles. Même si j’étais dehors ce matin, quand elle a parti cette machine infernale, j’ai pris peur! Je me suis faufilée à travers le trou du treillis entourant le patio. D’ailleurs, je ne comprends pas comment j’ai pu faire pour me rendre jusque là, car normalement, ma corde ne me le permet pas.

Donc, je me suis retrouvée carrément sous le patio. Mais comme ma corde n’avait plus aucun lousse, la seule position que je pouvais prendre était de demeurer assise, collée collée contre le treillis! Impossible de ressortir de là!!

Je vous dis que le temps m’a paru bien long avant que mon père ne vienne me libérer! Une chance que ma mère est sortie sur le patio et est venue voir ce que je faisais! C’est là qu’elle s’est rendue compte qu’il y avait bel et bien une corde, mais plus de Charlotte au bout de celle-ci! Je crois bien, la Charlotte était sous elle, au bout de la corde!

mercredi 15 juillet 2009

Partie de chache cache

Ce matin, j’ai joué à chache-cache avec ma mère dans la maison. C’est ma mère qui tentait de se cacher de moi, et moi qui tentait de la trouver. Elle a réussi à me faire faire, à deux ou trois reprises, des sauts en sortant brusquement de l’endroit où elle se cachait quand je passais tout près. Je me mettais alors à courir et je descendais à toutes pattes au sous-sol. Elle en profitait pour se cacher de nouveau.

Et puis, j’ai voulu me cacher à mon tour pour qu’elle tente de me trouver. Quand j’ai décidé de le faire, elle était cachée dans la cuisine. Je l’avais vue, mais j’ai fait comme si je ne l’avais pas vue pour qu’elle reste cachée. Je voulais me cacher à mon tour. Pendant ce temps, mon père était au téléphone tout près et voyait mon petit manège, mais ne pouvait pas le dire à maman.

J’ai tenté de me trouver un trou sous le pupitre de maman dans la salle à manger. Et puis, j’ai trouvé l’endroit parfait! Dans le meuble du petit four se trouvant dans la cuisine, il y a une tablette où ma mère y met les napperons de table. J’ai sauté sur cette tablette pour m’y cacher, par-dessus les napperons! Je vous dis, ce n’est vraiment pas grand! Mais malheureusement, au même moment, ma mère a sorti de sa cachette et m’a vue m’y cacher! Elle était crampée de rire quand elle a réalisé où je me trouvais. Elle riait et riait! Elle a couru pour aller chercher l’appareil photo pour garder cet exploit dans ses souvenirs, mais moi, j’en ai profité pour sortir de là et courir au sous-sol. J’ai senti qu’elle était bien déçue de ne pas avoir réussi à me prendre en photo.

La partie de cache-cache s’est arrêtée là.

J’adore jouer à ce jeu avec maman. Nous courons, nous nous cachons, nous sautons de peur et nous courons encore! Oui, j’adore ce jeu!

Nous avons repris notre jeu le même soir et cette fois, j’étais tellement fière de moi!! Non pas à une, mais à deux reprises j’ai réussi à faire sursauter ma mère de peur!! Hihi! Elle passait à côté de moi sans me voir et moi je sortais brusquement de ma cachette en poussant un “brouuuuu” sonore. Les deux fois, elle a sauté sur place et se tenait le coeur à deux mains! Hihi! Comme j’étais fière de moi! Hihi! Ca se joue à deux ce petit jeu maman!

vendredi 10 juillet 2009

Je ne vois pas clair

Je suis assise dehors, dans l’herbe. Je regarde mon territoire. Il est bien tranquille depuis quelque temps. Pas d’oiseaux dans les parages, pas de grosses mouches non plus, même le petit animal bien rapide sur ses pattes se fait bien discret ces derniers jours. Je trouve le temps long, car je n’ai rien pour exciter mes sens de chasseuse.

Mon regard se tourne vers le patio entouré de moustiquaires. Soudain, je fige. Une femme s’y trouve assise aux côtés de papa. Mais je ne reconnais pas cette femme. Je ne la sens pas non plus. Le vent doit être dans la mauvaise direction. Je la fixe du regard et je m’accroupis au sol. Elle me fixe également du regard. Elle ne bouge pas. Elle ne parle pas. Elle ne fait que me fixer d’un regard sérieux. La curiosité l’emporte. Je décide de m’approcher tout doucement, le ventre à terre par la peur. Vous ne le saviez pas hein? Mais je suis une petite chatte un peu sauvage sur les bords. J’ai peur des inconnus. Mais comme je suis très très curieuse, ma curiosité l’emporte presque toujours sur ma peur.

Je m’approche donc tranquillement de l’endroit où est assise cette femme. Elle me fixe toujours du regard, sans un mot, sans un geste. Et je fais de même de mon côté. Mais comme je ne la reconnais toujours pas, ma queue se gonfle pour devenir presque aussi grosse que celle d’un écureuil! Et c’est là que cette femme se met à rire et rire et rire encore et encore! Et voilà! Maintenant je viens de la reconnaître! Et j’haïs ça quand elle rit de moi comme ça!

Ok maman! Ca va! Tu peux arrêter de rire de moi. Ben non, je ne t’ai pas reconnue! Je ne sais pas comment ça. Pourtant, ma vision est excellente. Je peux repérer une petite mouche de rien à des pieds de moi. Mais toi, je ne t’ai pas reconnue. Je devrais peut-être penser à me procurer des lunettes finalement!

En bien mauvaise position

Un soir, je me suis retrouvée en bien mauvaise position. J’étais dehors, assise bien sagement en train de suivre des yeux les mouches voletant un peu partout. Soudain, une grosse mouche est passée devant moi à vive allure, et je me suis mise immédiatement à lui courir après. Elle s’est faufilée par le treillis encerclant le dessous du patio. J’ai entré ma tête dans un des trous du fameux treillis pour tenter d’attraper ce monstre volant avec ma bouche. Ce qui devait arriver arriva, bien entendu. Je me suis retrouvé coïncée dans ce trou! J’avais beau forcer pour me sortir de cette facheuse position, je n’y arrivais pas.

Soudain, j’ai sursauté violemment quand j’ai entendu la porte arrière claquer. C’était ma mère qui sortait pour venir vérifier si j’étais ok! Elle a dû avoir un pressentiment de quelque chose certain pour arriver comme ça au bon moment! Elle m’a sauvée la vie! Car quand elle m’a appelé, cela m’a donné l’énergie nécessaire pour me sortir de ma fâcheuse position. Enfin, j’avais de nouveau la tête à l’air libre! Ah que ça faisait du bien! Il était temps que je sorte de là, car je commençais à me faire manger la face par les maringouins!!

samedi 20 juin 2009

Ma vie à l'extérieur

Maintenant, je peux passer de très longues heures dehors. Quand mes parents sont à la maison, bien sûr, car ils ne me laissent pas dehors s'ils n'y sont pas, même si c'est ce que j'aimerais. Mais quand ils vont travailler, je dois demeurer à l'intérieur. Seule dehors, il y aurait trop de risques que je reste prise, même si les chances sont bien minces, étant donné mon minime territoire, ou bien que je sois attaquée par un autre animal. Encore là, les chances sont minces, puisque ma cour est complètement clôturée. Mais la clôture n'est qu'un léger obstacle pour un autre animal de mon espèce qui déciderait de venir inspecter mon territoire. Ne l'ai-je pas fait moi-même? N'est-ce pas à cause de ça que maintenant je me retrouve attachée à une corde?

Mais même si mon territoire ne se limite qu'où ce que ma corde me laisse aller, je m'y suis habituée et je l'aime maintenant. C'est mon territoire. Je m'y sens en parfaite sécurité. J'ai toujours les petits oiseaux qui viennent de temps à autres se nourrir dans la mangeoire se trouvant dans mon espace, mais qui m'est quand même inaccessible vu sa hauteur. J'ai également les insectes qui volent ou qui rampent qui excitent mes sens de chasseuse. Il y a aussi parfois un petit animal tout petit, au pelage brun-roux, qui coure très vite, que je vois passer de temps à autres pas très loin de moi, et quand je le vois se faufiler dans les buissons ou le tas de bois se trouvant derrière la remise, je peux passer des heures couchée tout près à scruter cet endroit dans l'espoir de le voir repasser et dans l'espoir également que je puisse l'attraper.

Il y a aussi les brins d'herbe et les pissenlits qui me tiennent compagnie et qui me tiennent au frais. Et j'ai aussi toujours mon bol d'eau fraîche que ma maman me place à l'ombre, à côté de la remise, pour que je puisse m'y désaltérer.

Je peux donc affirmer que je suis heureuse, même si mon terrain est restreint. J'ai toujours hâte d'y retourner.

Et depuis la semaine dernière, j'y suis encore plus heureuse, car mes parents on trouvé le moyen d'agrandir mon territoire. Ils ont attaché une corde entre deux bouts de métal plantés dans le sol, bien distancés l'un de l'autre, et ont attaché ma laisse à celle-ci. Ce qui fait en sorte que je peux maintenant courir pratiquement d'un bout à l'autre de la pelouse arrière, mais sans pour autant pouvoir sauter sur la clôture, ou grimper dans les arbres ou, encore, grimper sur le patio, ce qui serait beaucoup trop dangereux pour moi, dangereux que je m'y pende, même si c'est un attelage que j'ai sur le dos, et non pas juste un collier.

Et aussi, sur mon territoire, se retrouve un long poteau rouge en acier, posé à même le sol, où j'adore marcher dessus en équilibre. Parfois, je vois le petit animal se glisser à l'intérieur, mais beaucoup moins depuis que mon territoire est plus grand et qui me permet de me rendre jusqu'à son entrée. Je pourrais donc y coincer à l'intérieur ce petit brun-roux.

Parfois, maman vient jouer dehors avec moi quand elle m'entend miauler d'ennui. Elle me lance un objet d'un bout à l'autre où je prends plaisir à courir après. Ca dépense mon surplus d'énergie.

En tout cas, je peux vous dire que quand maman me fait rentrer le soir, vers les 21:00 heures, je suis morte de fatigue. Mais hier soir, il faisait tellement beau et chaud, que même si j'étais assise sur ses genoux et que mes yeux se fermaient tout seul, j'ai quand même poussé quelques miaulements pour y retourner. Mais ça n'a pas été trop long que je me suis rendu à l'évidence que finalement, il valait mieux pour moi que j'aille me coucher pour me reposer, sachant que demain serait une autre belle journée d'aventures extérieures pour moi!

dimanche 7 juin 2009

Ce qui devait arriver...

arriva!
 
A cause de ma trop grande témérité;
A cause de ma trop grande curiosité;
A cause de mon trop grand besoin d'aventure;
A cause de mon trop grand besoin d'explorer tout ce qui m'entoure;

Me voici attachée au bout d'une corde étant elle-même attachée à un bout de métal planté dans la pelouse en arrière de ma cour.

Ca fait maintenant deux jours de suite que mes parents m'attachent à cette corde quand je veux aller dehors. Attachée à celle-ci, je ne peux plus sauter la clôture, ni grimper dans l'arbre ni même aller sur le patio. Par contre, je peux encore surveiller la mangeoire d'oiseaux et chasser ces derniers quand ils s'y présentent. Je peux également me mettre à l'ombre quand le soleil plombe trop fort. Je peux également aller me gratter le dos sur le trottoir de ciment. J'ai aussi mon petit bol d'eau au cas où j'aurais soif. Ma maman m'a même accroché une boule pendue à une corde à une branche d'arbre, et m'a également sorti deux autres de mes petits jouets préférés, soit un petit ballon de football et une petite souris.

Je passe donc maintenant mes journées attachée à cette corde, mais même si mes déplacements sont maintenant très restreints, je m'en accommode très bien. Je peux encore chasser les insectes, en autant, bien entendu, qu'ils soient dans mon territoire.

Quand je demande à sortir, mon père ou ma mère attache mon attelage sur le dos, ouvre la porte arrière de la maison et je vais me rouler sur le trottoir. Quand ils me demandent d'aller les rejoindre pour qu'ils puissent m'attacher, je m'y rends immédiatement sans hésiter, et j'attends bien sagement, à leurs pieds, que la corde soit attachée à mon attelage. Ils n'auraient pas pensé que je serais aussi docile pour me faire attacher, et ils sont très contents de moi.

Dans le fond, moi ce que je veux, c'est passer du temps dehors. Beaucoup de temps. Prendre l'air, chasser les insectes, les oiseaux et me prélasser au soleil ou à l'ombre, selon mon humeur. Et c'est ce que je fais maintenant et, avec cette corde, je peux rester maintenant beaucoup plus longtemps dehors. La fin de semaine, environ de 7 à 8 heures! Wow! Mais, vous savez, mes parents me font entrer de temps à autres pour que je puisse venir manger un peu, ou bien aller aux toilettes au sous-sol, car non non non..., pas question pour moi de faire mes besoins dehors et de me montrer à tout le monde! Pas question!

Quand j'entre le soir, après souper, je peux vous dire que je n'ai qu'une seule envie, c'est d'aller me coucher, car je suis épuisée. Je ne dors pas dehors. J'en suis incapable. Je suis bien trop curieuse!

Finalement, je m'accommode très bien de ma nouvelle situation, et j'en suis heureuse.

dimanche 31 mai 2009

Ils me croyaient perdue

Je viens tout juste de flanquer une bonne frousse à mes parents! Comme c'est la fin de semaine, j'ai le droit de sortir l'après-midi. Même s'il fait un froid de canard aujourd'hui et que nous avons un mélange d'un peu de tout (pluie, neige), j'ai miaulé à n'en plus finir pour qu'ils me remettent dehors.

Comme c'est tranquille tout partout chez les voisins, et que je suis une petite chatte quand même un peu peureuse quand il y a trop d'activités chez-eux, et à cause de la mauvaise température, j'ai décidé d'aller explorer en-dehors de ma cour. Mes parents m'ont donc perdu de vue pendant 5 minutes, et malgré le fait qu'ils m'appelaient, j'ai continué à faire ce que j'avais à faire sans me préoccuper d'eux. Je n'avais pas le goût de répondre à leur appel. Mais à bien y penser, j'aurais dû le faire. M'enfin!

J'ai su par après à quel point ils ont eu peur de me perdre. Ils avaient beau chercher chez les voisins immédiats et m'appeler sans arrêt, ils ne me voyaient pas! Et je ne répondais toujours pas. Ma mère se retenait pour ne pas paniquer. Elle s'est rendue chez le voisin tout au bout de la rue. Elle est revenue sur ses pas pour aller chez sa voisine immédiate, mais ne me voyant toujours pas, elle commençait à avoir très peur. C'est à ce moment que mon père m'a trouvée et a appelé ma mère. Ma mère est donc venue chez l'autre voisine pour venir me chercher. En la voyant arriver, le visage fermé par un mélange de colère et de soulagement, j'ai immédiatement grimpé sur la clôture sachant très bien que c'est là qu'elle voulait que j'aille. Ne sautant pas immédiatement dans ma cour, restant en équilibre sur le dessus de la clôture de plus de 6 pieds, ma mère a donné une poussé sur mon arrière-train, et je n'ai pas eu le choix d'atterrir dans ma cour.

Ma conséquence de tout ça est que j'ai dû rentrer dans la maison, mon père a essuyé mes papattes toutes trempées, et malgré que j'aies miaulé pendant de très très longues minutes sans arrêt, ils ne m'ont pas remise dehors! Zut! Même s'il faisait très froid, j'aurais voulu pouvoir y retourner. Mais peine perdue. Ma mère a commencé à perdre un peu patience à force de m'entendre miauler très fort pour retourner dehors. Elle m'a prise dans ses bras et m'a tapé les fesses. Pas gentiment, mais pas trop fort non plus. Mais cela a suffi pour que je comprenne le message. Il était temps pour moi de me tenir tranquille. Ce que j'ai fait immédiatement en allant me coucher dans mon petit lit. Aussi bien me tenir tranquille pour la balance de la soirée. Ma maman n'était pas contente, et je n'aime pas quand elle n'est pas contente après moi. 

Tantôt, après avoir fait un petit somme, j'irai la retrouver dans son fauteuil berçant et j'irai me blottir dans ses bras pour me faire pardonner.

Merci à Luna-Bella

Merci beaucoup Luna-Bella pour cette magnifique bannière.

Elle est belle non tout en haut de mon blog?  On peut y voir différentes facettes de mon ti moi. :-)

Pour ceux et celles qui ne le savent pas, Luna-Bella est une amie de ma maman adoptive, une très bonne amie rencontrée sur le net il y a quelques années déjà.

Surtout, n'hésitez pas à aller visiter son blog.  Elle fait des choses tout à fait merveilleuses.

http://scrapluna.blogspot.com/

samedi 16 mai 2009

Ma mère m'appelle...

Ma mère me donne toujours toutes sortes de noms. Bien entendu, elle m'appelle souvent par mon nom, Charlotte, mais elle le fait surtout quand elle me cherche, quand elle veut que je vienne près d'elle, ou quand elle est en colère après moi.
  
Les journées où elle a beaucoup de tendresse et d'affection en elle pour moi, elle m'appelle "mon ti coeur" ou encore "mon bébé".  Il lui arrive aussi parfois de m'appeler "mon amour", mais c'est plutôt rare, cette appellation étant plutôt réservée à mon père.

Et, tout récemment, elle m'a trouvé une autre appellation, soit "ma cocotte".

Etrangement, je ne suis pas mêlée par tous ces noms.  Je m'y retrouve parfaitement, car elle a toujours une intonation bien particulière quand elle s'adresse à moi.  Donc, peu importe le nom qu'elle emploie, je sais que c'est de moi dont il s'agit.

Mon appellation préférée entre toutes est "mon ti coeur".  Je fonds littéralement dans ses bras quand elle m'appelle comme ça, peut-être aussi parce que j'ai moi-même plein de tendresse à l'intérieur de moi pour elle, et qu'elle le sent, et l'appellation "mon ti coeur" lui vient donc tout naturellement.

Ah que je l'aime ma maman! J'aime beaucoup mon papa aussi, attention.  Je l'adore même.  Mais ma maman, c'est ma maman, ma maman de remplacement, celle que j'ai choisie à la SPCA quand elle s'y est présentée.  Je ne la lâchais pas d'une semelle.  J'en parle dans mes premiers articles.  C'est très rare que ça arrive une telle chose, car normalement, c'est l'humain qui choisit son animal de compagnie.  Mais cette fois-ci, je l'ai choisie et, en retour, j'ai réussi à ce qu'elle me choisisse également.

Je suis une petite chatte comblée de tant d'amour et de tendresse.

jeudi 14 mai 2009

Je suis géniale!

J'ai marché pendant quelques secondes, toute seule, tout à fait par hasard, sur le tapis roulant de ma mère! Je suis une petite chatte géniale!

Ensuite, ma maman, voyant que j'aurais bien voulu en faire encore, mais que je ne savais plus comment faire, m'a aidé en me tenant sous le ventre pour que mes pattes soient libres de marcher sur le tapis.  De temps à autres elle me lâchait et, parfois, j'arrivais à marcher encore quelques secondes toute seule. Mais il me faudra me pratiquer encore et encore pour devenir bonne, mais ma maman me trouve déjà très bonne et est très fière de moi. Aucun de ses autres minous n'a jamais voulu tenter l'expérience n'y ne s'y est jamais intéressé. Je suis donc moi aussi très contente de moi.

Ca m'a fait faire un peu d'exercice ce soir, car comme il ne fait vraiment pas une belle température dehors aujourd'hui, je n'ai donc pas pu passer une couple d'heures à l'extérieur à chasser les oiseaux et à courir après les feuilles qui volent au vent et les insectes, comme j'ai coutume de le faire depuis quelques semaines.

C'est certain que je vais retenter l'expérience une autre fois quand ma mère y retournera.  J'ai beaucoup aimé ça!

mardi 12 mai 2009

Photos de moi à l'oeuvre

Voici quelques photos de moi en train de faire ce dont je parle dans mon billet précédent.  Une image vaut mille mots, comme on dit:





lundi 11 mai 2009

Je chasse

Depuis quelques semaines, en fait, depuis qu'il ne restait encore que quelques petits tas de neige, ici et là, dans la cour arrière de ma maison, je peux aller dehors, sous la supervision de mes parents. Avant de sortir, je dois revêtir mon attelage (mes parents l'appellent mon corset, en rigolant). Des cordons encerclent mon cou et ma poitrine. Une petite clochette se trouve au milieu de cet attelage, se retrouvant ainsi entre mes omoplates une fois enfilé, ce qui permet à mes parents de m'entendre et de savoir où je me trouve. Ils y ont également accroché ma licence de la SPCA, au cas où ils me perdraient et que des gens honnêtes, qui me trouveraient, contacteraient la SPCA pour qu'ils puissent en aviser mes parents.  Enfin, bref.  Je ne crois pas vous apprendre rien de bien particulier.

Au début, quand j'entendais ce son de clochette, je ne réagissais pas vraiment. Mais maintenant, dès que je l'entends, je saute sur le fauteuil dans la salle à manger afin qu'on me l'enfile, car je sais maintenant que ce son veut dire qu'on s'apprête à me sortir dehors.  Je suis toujours toute excitée, car J'ADORE sortir dehors.

Mon plaisir premier, une fois à l'air libre, est de chasser.  Je chasse les mouches qui volent, aussi les moustiques se trouvant au sol.  Mais ceux que je préfère chasser entre tous, sont les oiseaux.  Quand j'en aperçois un dans la mangeoire, je peux rester très longtemps immobile à le surveiller. Une fois que je suis certaine que l'oiseau ne m'a pas repérée, je m'approche très très lentement, comme dans un film au ralenti, jusque sous la mangeoire.  Je peux y rester encore pendant de très longues secondes, mes yeux fixant l'oiseau se trouvant juste au-dessus de moi, la tête complètement renversée par en arrière, et soudainement, je m'élance très haut dans les airs dans une tentative pour l'attraper. Parfois, il ne reste que quelques pouces avant que je ne touche à la mangeoire, pourtant accrochée très haut sous la remise.

Ayant eu peur, l'oiseau part immanquablement se réfugier dans l'arbre se trouvant tout près.  Je cours à sa suite et je grimpe dans l'arbre parfois si haut, qu'il m'est difficile d'en redescendre, me trouvant dans une situation bien précaire.  Parfois, je dois faire comme Tarzan et sauter sur une autre branche, sans liane par contre, car celle où j'ai grimpée est trop abrupte pour que je puisse la redescendre.  À chaque fois, je donne des sueurs froides à mes parents qui ont peur, je le sens bien, que je me fasse très mal ou que je me casse quelque chose.  Mais je deviens de plus en plus habile pour redescendre. J'apprends des trucs pendant mes escalades qui sont quand même trop fréquentes aux yeux de ma mère qui angoisse à chaque fois.

Pour en revenir avec la mangeoire, je me promets qu'un jour très prochain, j'y toucherai. Je suis certaine d'y arriver. Mais d'ici là, je vais continuer à me fondre dans le décor pour passer totalement inaperçue et pouvoir ainsi m'élancer plus haut, et encore plus haut dans les airs dans l'espoir d'en attraper un... oiseau. Les sceptiques seront confondus. C'est moi qui vous le dis.

Voici de quoi j'ai l'air quand mes parents ne veulent pas me laisser aller dehors, et non!  Non! Ce n'est pas parce que j'ai pris un coup et que j'ai mal à la tête que je suis évachée comme ça! Mais bien parce que je suis totalement découragée de ne pas pouvoir aller chasser!


dimanche 3 mai 2009

Bonne frousse

Il y a quelques semaines, j'ai donné une bonne frousse à ma mère. Nous étions en train de jouer à cache-cache au deuxième étage. J'adore jouer à ce jeu avec elle.  Je m'amuse beaucoup, et elle aussi d'après ses rires.

Donc, ce soir-là, je me suis cachée sur une petite plate-forme située aux côtés de l'escalier montant au deuxième, presque tout en haut. Je m'y cachais dans l'espoir de lui faire faire un saut quand elle descendrait les marches.  J'ai réussi, du moins je crois, car quand elle m'a vue, elle a poussé un cri strident qui m'a également fait faire un saut.  J'ai sauté de peur sur cette petite plate-forme avec pour résultat que je me suis retrouvée au sol, un étage plus bas! Avec mon saut, on peut dire que j'ai sauté du premier étage! Ma mère a poussé un autre cri, mais cette fois d'inquiétude, car mon atterrissage au sol a été assez bruyant.  Je crois qu'elle a eu peur que je sois tombée sur le dos ou, encore, que je me sois brisé les pattes! Elle a passé la soirée à me surveiller pour s'assurer que j'allais bien. Hey oui! J'allais très bien. Maman, j'aimerais te rappeler une petite chose. Un chat retombe toujours sur ses pattes.

Ce matin, je lui ai encore fait cette peur, même si elle ne lui était pas destinée. Cette fois, c'était à mon père que je voulais faire le coup. Mon père venait d'arriver de travailler et comme il s'apprêtait à monter en haut pour aller se changer, j'ai voulu faire la clown en sautant de la fameuse plate-forme. Ce que j'ai effectivement fait, encore une fois de façon bruyante. En tout cas, l'effet de surprise a fait son effet!  Vous auriez dû voir l'expression sur le visage de mon père!  Il ne comprenait pas pourquoi j'avais fait ça.  Je crois que je voulais l'impressionner. :-)


samedi 2 mai 2009

Une petite promenade

Hier soir, juste avant le souper en fait, comme je miaulais à en perdre la voix, mon papa, à la suggestion de ma maman qui commençait à avoir les nerfs à fleur de peau, a décidé de m'emmener faire un petit tour de voiture (son camion). C'était la première fois que j'embarquais dans un véhicule sans être dans mon "pet taxi". Il m'avait quand même mis mon harnais, où y est accroché ma médaille de la SPCA, au cas où je me serais faufilée entre ses pattes et qu'il m'aurait perdue.

Au début, j'ai eu un peu peur. J'ai miaulé quelques fois. Mais ça n'a pas duré bien longtemps. Je me suis installée juste aux côtés de mon papa, sur la petite console à côté de son siège, et j'ai regardé dehors. Il y avait tellement de choses à y voir!!! C'était fascinant! Mon papa s'est ensuite arrêté à un endroit, et il m'a laissée seule pendant quelques minutes dans le camion. Je me sentais en sécurité. Je n'ai pas eu peur. Il est revenu ensuite avec une grosse bubulle bleue pleine d'eau, et je n'ai même pas cherché à sortir dehors pendant que la porte était ouverte. Je me sentais beaucoup plus en sécurité à l'intérieur qu'à l'extérieur, dont je ne reconnaissais aucunement l'endroit. Nous sommes repartis et il s'est de nouveau arrêté à un autre endroit. Encore une fois, j'ai été laissée seule pendant quelques minutes. Je l'ai attendu bien sagement en regardant ce qui se passait à l'extérieur. J'avais beaucoup à voir, car c'était très différent de ce que je vois normalement à partir de chez-moi. Il est revenu avec un gros sac brun contenant quelque chose qui sentait vraiment bon! Miam! Et nous sommes repartis.

Je m'attendais bien à ce qu'il m'emmène chez le vétérinaire, car à chaque fois que j'ai embarqué dans un véhicule, c'était pour y aller. Mais pas cette fois! Youpi! Je vais me rappeler que quand je ne suis pas dans mon "pet taxi", c'est pour aller faire un petit tour seulement, et non pas pour aller voir mon médecin.

Quand il m'a ramené à l'intérieur de la maison, j'étais un peu craintive, car j'avais vu tellement de choses, que j'ai eu un peu de misère à me reconnaître à la maison. J'ai cherché tout de suite à monter l'escalier pour aller me réfugier, mais ma maman m'a appelée et je suis redescendue immédiatement pour aller la retrouver. Là je savais que j'étais bien à la maison.

En tout cas, ce petit tour m'a tellement fait vivre des émotions, que je n'ai pas miaulé de la soirée pour demander à sortir! Ça m'a beaucoup calmée, et ça a également beaucoup calmé mes parents. :-))

vendredi 1 mai 2009

Que c'est pénible...!

J'ai été opérée le 4 mars dernier et malgré ça, j'ai des chaleurs!  Je ne savais pas ce que c'était avant d'en avoir.  C'est vraiment pénible!  Je ne sais plus quoi faire de moi.  Plus rien de m'intéresse à part sortir dehors!!  Je veux aller dehors, à toute heure du jour.  Au moins, la nuit, je dors malgré tout.  Mes parents sont bien contents. :-)

Comme je passe mon temps à miauler, mes parents trouvent également mes chaleurs bien pénibles!  Il paraît que ça peut être normal peu de temps après avoir été opérée.  Il me resterait encore des petites hormones actives.  En tout cas, j'ai hâte qu'elles se désactivent pour que je puisse enfin revenir à la normale.  Je serais même cernée selon ma mère, et ce serait la première fois qu'elle remarquerait ça sur un minou!

Mausus que c'est pénible!  Je suis en amour..., mais je ne sais même pas avec qui!!

jeudi 30 avril 2009

Charlotte est de retour

J'ai été absente pendant plus de deux mois, principalement dû au fait que ma grand-maman adoptive, la maman de ma maman adoptive, est partie pour un autre monde le 1er mars dernier.

Ma maman avait donc besoin de prendre du recul pendant un certain temps.  Et moi, ben comme je ne suis qu'un petit minou (j'ai pas mal grandi par contre ces deux derniers mois), je ne peux pas écrire moi-même mon blog avec mes petites pattes.  C'est ma maman qui doit donc le faire pour moi.  Nous fonctionnons tout simplement par télépathie.  C'est magique et très simple tout à la fois.

Il s'est passé beaucoup de choses avec moi ces deux derniers mois.  Dans les prochains jours, je vous en raconterai quelques-unes.  Je ne suis pas certaine que je vais pouvoir me rappeler de tout.  Ma mémoire de minou a quand même une certaine limite.

Avant de vous quitter pour ce soir, je vais vous laisser une photo de moi assez récente.  Vous verrez à quel point j'ai grandi pendant mon absence.


mardi 24 février 2009

Grand ménage du printemps

Aujourd'hui, j'ai décidé que je faisais du ménage.  Ouais!  Je trouvais mon petit lit beaucoup trop encombré de bébelles!  Ca paraît que ma mère m'aime beaucoup.  Elle me donne beaucoup de jouets... à moins qu'elle ne me les donne pour que je la laisse un peu tranquille?  Hum!  Je devrai réfléchir plus à fond à cette question.  Mais je reviens à mon fameux ménage.  Ce que j'ai fait, j'ai pris toutes mes bébelles et je les ai sorties de mon lit!  Oui!!  Là j'avais enfin de la place à m'étendre convenablement!  Mais connaître ma maman comme je la connais, je ne suis pas certaine que ça va rester comme ça bien longtemps...

dimanche 1 février 2009

J'ai enfin compris!

Les premiers temps, mes parents étaient un peu découragés. Comme tout bon minou qui se respecte, je me dois de faire mes griffes à quelque part. Et, bien entendu, même si j'avais un poteau expressément prévu à cet effet, je ne l'utilisais pas. Je ne savais d'ailleurs pas à quoi il pouvait servir. Je préférais utiliser les meubles de la maison. Deux chaises en particulier.

À chaque fois que ma mère me voyait faire, elle me prenait dans ses bras et m'amenait au poteau des griffes. C'est comme ça que je l'appelle. Elle prenait mes deux petites pattes d'en avant et les faisaient aller et venir sur le poteau. Mes griffes n'étaient pas sorties quand elle faisait ça. Et je ne comprenais absolument pas ce qu'elle tentait de me montrer. Ce petit manège a duré comme ça pendant plusieurs jours, voire même une couple de semaines.

Mais un jour, j'ai compris. J'ai enfin compris ce qu'elle voulait que je fasse avec ce fameux poteau. Et j'ai compris, parce qu'elle m'a montré comment faire. Elle m'a donné l'exemple. Elle est arrivée un midi et, en m'étirant, j'ai commencé à m'égriffer sur le fauteuil dans lequel j'étais couchée. Elle m'a prise dans ses bras, m'a posée par terre, et a commencé elle-même à gratter le poteau avec ses griffes!! Ben oui, ma maman adoptive aussi a de longues griffes aux pattes!

Je l'ai donc observée pendant quelques secondes, et j'ai tourné le dos. Je sentais que ma maman était bien déçue que je n'aies rien compris. Mais à peine trois secondes plus tard, je me suis retournée, me suis dirigée vers le poteau et j'ai imité ma mère!! Je griffais le poteau comme je n'avais jamais encore griffé un fauteuil, parce que cette fois, c'était permis! J'avais compris ce que m'a mère avait tenté de me montrer! Inutile de vous dire à quel point ma maman était fière de moi!! Elle m'a félicité long comme la patte! :-)

Et depuis, quand il m'arrive encore de le faire sur les fauteuils, quand ma maman me ramène à mon poteau et qu'elle commence à le gratter, je le fais immédiatement en même temps qu'elle, à ses côtés. Elle est tellement contente à chaque fois. Je le sens! Et, en plus de lui faire un tel plaisir, à moi, ça fait un bien fou de le faire. :-)

dimanche 18 janvier 2009

Mon nouveau trip...

Monter dans les moustiquaires des fenêtres!!  Inutile de vous dire que ma maman adoptive déteste quand je fais ça!  Je suis mieux de me tenir tranquille si je ne veux pas qu'elle me tape les fesses avec son bout de papier qui me fait si peur!

Mais que voulez-vous!  J'adore grimper haut et encore plus haut.  J'adore aussi sauter très haut, faire des bonds.  Je me pratique pour les prochains jeux olympiques.  Je veux me classer dans la catégorie des sauts en hauteur, et des sauts en longueur.  Ma maman dit que j'ai des springs dans les pattes.  Parfois, je fais des bonds pas des deux pattes en avant, mais bien des quatre pattes en même temps.  Je fais tellement rire ma maman et mon papa quand je fais ça!  

Voici un de mes sauts, mais malheureusement, ma maman n'a réussi qu'à pogner mon bout de queue. hihi


dimanche 11 janvier 2009

Quelques photos récentes de moi

Je suis comme mon père, j'adore le hockey!!!


Je suis en train de lire mon blog pour faire certaine que ma mère rapporte bien les affaires comme il faut!!



Cette petite boule avec ses plumes m'énerve!!!  



Je tentais de me cacher derrière le rideau de bambou, mais ma cachette n'était pas terrible!  J'aime beaucoup aussi les faire bouger et tenter de les faire tomber.  Mais ça semble bien accroché!  Pas moyen!  

La toilette

Bien voilà!  Il semblerait bien que je sois une petite chatte qui aime vraiment l'eau.  En plus d'être fascinée par la douche, je le suis également par les toilettes!!  Et je ne devrais pas l'être.  Du moins, c'est ce qu'en pense mes parents adoptifs.

Entendre l'eau couler me fascine.  La voir tourbillonner aussi.  Je tente de l'agripper avec mes pattes qui sont encore un peu trop courtes.  Résultat?  Je suis tombé dans la toilette.  Pas juste une fois, mais deux fois!!!

La première fois, il n'y avait que mon père de présent.  Il avait bien ri de moi.  J'avais mouillé passablement le plancher, la toilette et, bien entendu, mon petit corps de minou.  Mais étrangement, cela ne m'avait pas vraiment dérangé, car j'étais encore fascinée par cet endroit bien bizarre et j'y retournais dès que je le pouvais, dès que mes parents oubliaient de baisser le couvert.  

Ma dernière plonge date d'une couple de jours.  Et cette fois, ma mère y était.  Elle n'était pas dans la salle de bain, mais sur le pas de la porte de sa chambre à coucher où elle discutait avec mon père avant d'aller au dodo.  Et youpiiiii..., ils avaient oublié de fermer le couvert de la toilette!  J'y suis donc allée, parce que c'est interdit, et J'ADORE tout ce qui est interdit... et plouf!!!  À l'eau!!!  Je suis ressorti tellement vite de ma fâcheuse position, que je n'ai eu le temps que de me mouiller les pattes.  Ma queue ne l'était même pas!  Évidemment, le bol de toilette était tout trempé et le plancher aussi.

Ma mère ne m'avait pas entendue y tomber.  C'est mon père qui lui a dit qu'il avait entendu comme un plop et des gargouillis dans l'eau!  Ma mère s'est retournée immédiatement, mais ne m'a vue que sur le tapis de la salle de bain où j'ai été me réfugier pour faire sécher mes pattes plus rapidement.  Quand ma mère a compris ce qui s'était passé, elle s'est mise à rire et à rire... je pensais qu'elle n'arrêterait jamais!  Ca m'a même vexé!!!  Elle a dû essuyer le banc de la toilette et aller chercher sa moppe pour éponger le plancher.

Et moi, pendant ce temps, je me promenais un peu partout au deuxième étage en me secouant constamment les pattes de derrière!!!  Et plus je les secouais, et plus mes parents riaient!  Ils ne sont vraiment pas fins de rire comme ça de moi!!

mercredi 7 janvier 2009

J'ai dû les calmer!

C'est moi le petit bébé chaton qui a dû calmer les grands, les adultes humains!!!  C'est le monde à l'envers!

Cela s'est passé le soir, il y a quelques jours.  Il y avait beaucoup d'humains à la maison.  Quelques-uns que j'avais déjà vus, mais d'autres que je voyais pour la toute première fois.  C'était bruyant!  Très bruyant!  J'étais incapable de dormir dans ce brouhaha.  Mais ça ne me dérangeait pas du tout, car tous s'occupaient beaucoup de moi à tour de rôle.  Ils me faisaient jouer, me prenaient dans leur bras.  J'adorais ça.

Mais un moment donné, je me trouvais sur les genoux de ma maman adoptive, et là, ça parlait très fort, ça riait très fort également (c'est fou tous les sons que ces humains peuvent faire avec leur bouche!!!).  Je sentais même comme une légère énergie négative tout autour tant ils étaient fébriles, et je n'ai vraiment pas aimé ça!  J'ai commencé à mordiller le genou de ma mère à travers son pantalon.  Au début, gentiment.  Mais comme je voyais qu'elle ne se calmait pas, j'ai dû y aller un peu plus raide afin qu'elle porte attention à ce que je faisais!  Je l'ai fais comme les mamans minous font parfois avec leurs petits pour les calmer!  Ouf!  Elle a compris mon message, car elle s'est immédiatement calmée et a commencé à me flatter tendrement.  Je l'ai même entendu dire aux autres que j'essayais de la calmer, que je la réprimandais pour son comportement excessif.  La bonne énergie fut de retour peu de temps après.  J'ai pu reprendre ma place bien calmement sur ses genoux.

Parfois, ils sont fous ces humains!!!