samedi 20 juin 2009

Ma vie à l'extérieur

Maintenant, je peux passer de très longues heures dehors. Quand mes parents sont à la maison, bien sûr, car ils ne me laissent pas dehors s'ils n'y sont pas, même si c'est ce que j'aimerais. Mais quand ils vont travailler, je dois demeurer à l'intérieur. Seule dehors, il y aurait trop de risques que je reste prise, même si les chances sont bien minces, étant donné mon minime territoire, ou bien que je sois attaquée par un autre animal. Encore là, les chances sont minces, puisque ma cour est complètement clôturée. Mais la clôture n'est qu'un léger obstacle pour un autre animal de mon espèce qui déciderait de venir inspecter mon territoire. Ne l'ai-je pas fait moi-même? N'est-ce pas à cause de ça que maintenant je me retrouve attachée à une corde?

Mais même si mon territoire ne se limite qu'où ce que ma corde me laisse aller, je m'y suis habituée et je l'aime maintenant. C'est mon territoire. Je m'y sens en parfaite sécurité. J'ai toujours les petits oiseaux qui viennent de temps à autres se nourrir dans la mangeoire se trouvant dans mon espace, mais qui m'est quand même inaccessible vu sa hauteur. J'ai également les insectes qui volent ou qui rampent qui excitent mes sens de chasseuse. Il y a aussi parfois un petit animal tout petit, au pelage brun-roux, qui coure très vite, que je vois passer de temps à autres pas très loin de moi, et quand je le vois se faufiler dans les buissons ou le tas de bois se trouvant derrière la remise, je peux passer des heures couchée tout près à scruter cet endroit dans l'espoir de le voir repasser et dans l'espoir également que je puisse l'attraper.

Il y a aussi les brins d'herbe et les pissenlits qui me tiennent compagnie et qui me tiennent au frais. Et j'ai aussi toujours mon bol d'eau fraîche que ma maman me place à l'ombre, à côté de la remise, pour que je puisse m'y désaltérer.

Je peux donc affirmer que je suis heureuse, même si mon terrain est restreint. J'ai toujours hâte d'y retourner.

Et depuis la semaine dernière, j'y suis encore plus heureuse, car mes parents on trouvé le moyen d'agrandir mon territoire. Ils ont attaché une corde entre deux bouts de métal plantés dans le sol, bien distancés l'un de l'autre, et ont attaché ma laisse à celle-ci. Ce qui fait en sorte que je peux maintenant courir pratiquement d'un bout à l'autre de la pelouse arrière, mais sans pour autant pouvoir sauter sur la clôture, ou grimper dans les arbres ou, encore, grimper sur le patio, ce qui serait beaucoup trop dangereux pour moi, dangereux que je m'y pende, même si c'est un attelage que j'ai sur le dos, et non pas juste un collier.

Et aussi, sur mon territoire, se retrouve un long poteau rouge en acier, posé à même le sol, où j'adore marcher dessus en équilibre. Parfois, je vois le petit animal se glisser à l'intérieur, mais beaucoup moins depuis que mon territoire est plus grand et qui me permet de me rendre jusqu'à son entrée. Je pourrais donc y coincer à l'intérieur ce petit brun-roux.

Parfois, maman vient jouer dehors avec moi quand elle m'entend miauler d'ennui. Elle me lance un objet d'un bout à l'autre où je prends plaisir à courir après. Ca dépense mon surplus d'énergie.

En tout cas, je peux vous dire que quand maman me fait rentrer le soir, vers les 21:00 heures, je suis morte de fatigue. Mais hier soir, il faisait tellement beau et chaud, que même si j'étais assise sur ses genoux et que mes yeux se fermaient tout seul, j'ai quand même poussé quelques miaulements pour y retourner. Mais ça n'a pas été trop long que je me suis rendu à l'évidence que finalement, il valait mieux pour moi que j'aille me coucher pour me reposer, sachant que demain serait une autre belle journée d'aventures extérieures pour moi!

1 commentaire:

  1. Coucou Charlotte!!

    J'adore lire tes aventures!!

    P.S. Tu as été Taguée sur mon Blog ;)

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